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Vivendi reste aux portes du conseil d'Ubisoft

par Gwénaëlle Barzic

PARIS (Reuters) - Les frères Guillemot vont conserver la main sur Ubisoft, son premier actionnaire Vivendi s'étant abstenu de soumettre à l'assemblée générale des actionnaires une résolution pour entrer au conseil d'administration.

La famille fondatrice du numéro trois mondial des jeux vidéos estime avoir remporté une première manche dans son bras de fer avec le géant des médias et du divertissement, qui a toutefois exclu de jeter l'éponge.

"Nous sommes très heureux du résultat des votes, nos actionnaires nous ont vraiment bien soutenu. Cela veut dire que la société va pouvoir continuer en ayant l'agilité, dont elle a besoin", a déclaré à des journalistes le PDG Yves Guillemot, visiblement soulagé au terme d'une assemblée générale en forme de plébiscite.

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Les Guillemot craignaient un coup de force du groupe dirigé par Vincent Bolloré, qui revendique une représentation au conseil en tant que premier actionnaire avec 22,8% du capital.

Au cours des derniers mois, l'équipe dirigeante d'Ubisoft a tenté de convaincre ses actionnaires de la pertinence de sa stratégie d'indépendance tout en menant une vaste campagne médiatique.

Quelque 400 personnes ont fait le déplacement ce jeudi pour une assemblée générale, qui attire d'habitude plutôt 80 personnes.

Dans une ambiance bonne enfant, les dirigeants d'Ubisoft ont été chaleureusement applaudis par une assistance comptant de nombreux salariés arborant le tee-shirt "ibelYves" (un jeu de mots entre le prénom du PDG et 'je crois' en anglais).

A contrario, l'annonce de la présence d'un représentant de Vivendi à l'assemblée générale, a été accueillie par le silence.

PROFIL BAS

Ni question, ni résolution, Vivendi a finalement choisi de faire profil bas, actant probablement son incapacité à faire basculer dans son camp les autres actionnaires de l'éditeur.

En s'abstenant à l'ensemble des votes, le groupe a toutefois fait échec à quatre résolutions, permettant notamment l'attribution d'actions gratuites à des salariés, un outil crucial pour attirer les talents dans le secteur.

Ce fut la démonstration, pour Yves Guillemot, que la présence de Vivendi au conseil ne servirait pas les intérêts de la société, une ambition toujours poursuivi par le géant des médias.

"Vivendi considère qu’il serait de bonne gouvernance d’être représenté au conseil eu égard à sa participation au capital de l'entreprise", a redit le géant des médias dans un communiqué.

Pour consolider leurs défenses, les frères Guillemot n'excluent pas de renforcer encore leur participation au capital tout en poursuivant leurs discussions avec d'autres acteurs en vue de partenariats commerciaux, voire de prises de participation minoritaires.

Lorsqu'on lui demande si un accord de compromis reste possible avec Vivendi, Yves Guillemot répond : "Nous ce que nous aimerions c'est qu'ils prennent leur plus-value", évoquant une sortie du capital qui permettrait au groupe de médias de profiter de la flambée de 60% du titre depuis un an.

Voir aussi :

AVANT-PAPIER-AG d'Ubisoft : "Beaucoup de bruit pour rien?

(Edité par Julien Ponthus)