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Vivendi prend ses quartiers chez Gameloft

par Gwénaëlle Barzic

PARIS (Reuters) - Répétition titre

Vivendi a exclu mercredi une prise de contrôle hostile du numéro trois mondial des jeux vidéo Ubisoft, envoyant un signal d'apaisement à la famille fondatrice quelques mois après avoir croqué son autre pépite Gameloft.

Déterminé à faire des jeux vidéo le troisième pilier de son offre de contenus avec la musique et la vidéo, le groupe de Vincent Bolloré s'est emparé du spécialiste des jeux sur mobile Gameloft au terme d'une offre publique d'achat hostile tout en devenant le premier actionnaire d'Ubisoft avec 22,8% du capital.

"Nous ne voulons pas faire d'OPA hostile sur Ubisoft", a déclaré à des journalistes Stéphane Roussel, directeur des opérations de Vivendi et PDG de Gameloft.

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"Nous avons le temps. Nous gardons les portes ouvertes", a-t-il ajouté, en faisant référence aux frères Guillemot avec lesquels Vivendi a, selon lui, tenté vainement à plusieurs reprises de nouer le contact.

L'action Ubisoft, portée depuis plusieurs mois par les spéculations nées de l'arrivée de Vivendi à son capital, a dégringolé de 3,5% dans la foulée de ces déclarations, avant de réduire ses pertes. Elle a clôturé en baisse de 0,4% à 32,10 euros.

Vivendi avait déjà temporisé le mois dernier, s'abstenant de réclamer une représentation au conseil d'administration d'Ubisoft lors d'une assemblée générale où une large majorité d'actionnaires ont apporté leur soutien à la direction actuelle.

PAS DE VAGUE DE DÉPARTS CHEZ GAMELOFT

S'il prend son temps chez Ubisoft, Vivendi a déjà pris ses quartiers chez Gameloft, où son arrivée n'a pas provoqué de vague de départs, a affirmé Stéphane Roussel lors d'une conférence de presse dédiée à la nouvelle stratégie de la société.

Sur 20 patrons de studios, une large majorité (18) ont choisi de rester, et l'essentiel des défections a concerné les membres de l'ancienne direction, a expliqué le dirigeant de Vivendi.

En dépit des turbulences provoquées par l'OPA de Vivendi, Gameloft s'attend toujours à une amélioration de son résultat opérationnel courant cette année et le groupe maintient les prévisions de moyen terme ambitieuses annoncées il y a quelques mois par l'ancien PDG Michel Guillemot.

"Non seulement nous confirmons mais nous pensons que nous allons faire mieux", a déclaré Stéphane Roussel, qui ambitionne notamment de réveiller la créativité au sein de la société, parfois critiquée pour s'inspirer fortement de jeux à succès.

Vivendi veut aussi faire jouer les synergies entre ses différents actifs - Canal+, Universal Music Group, Dailymotion - mais sans que cela soit imposé, a assuré le groupe.

Si un jeu tiré de l'ours Paddington, film à succès de Studio Canal, est à l'étude, il n'est pas question en revanche d'un spécial Cyril Hanouna, l'animateur star de C8.

(Edité par Dominique Rodriguez)