Publicité
La bourse ferme dans 4 h 26 min
  • CAC 40

    8 139,09
    +33,31 (+0,41 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 027,70
    +19,53 (+0,39 %)
     
  • Dow Jones

    38 503,69
    +263,71 (+0,69 %)
     
  • EUR/USD

    1,0691
    -0,0014 (-0,13 %)
     
  • Gold future

    2 329,00
    -13,10 (-0,56 %)
     
  • Bitcoin EUR

    62 170,13
    +258,52 (+0,42 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 431,92
    +7,82 (+0,55 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,80
    -0,56 (-0,67 %)
     
  • DAX

    18 195,78
    +58,13 (+0,32 %)
     
  • FTSE 100

    8 088,03
    +43,22 (+0,54 %)
     
  • Nasdaq

    15 696,64
    +245,33 (+1,59 %)
     
  • S&P 500

    5 070,55
    +59,95 (+1,20 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • GBP/USD

    1,2438
    -0,0014 (-0,11 %)
     

"Je vivais avec la peur": une voisine de l'homme suspecté d'avoir décapité une retraitée à Agde témoigne

Une voisine du suspect interpellé jeudi soir près d'Agde raconte avoir eu des différends avec le meurtrier présumé.

Elle parle d'un homme "calme, gentil, souriant, poli", avant qu'il ne change de comportement. Une voisine du suspect arrêté dans le cadre de l'enquête sur la retraitée retrouvée décapitée à Agde a accepté de se confier à BFMTV.

Alors qu'elle côtoyait cet homme âgé d'une cinquantaine d'années et ancien candidat sur une liste du Front national, elle explique avoir eu au fil du temps des problèmes avec lui, lors des confinements et ces derniers mois.

"Petit à petit, il s'est mis à bricoler, c'était du bricolage permanent, du lundi au dimanche", confie-t-elle. "Il racontait qu'il avait fait 27 ans de boxe, qu'il avait eu un accident et que suite à celui-ci il était handicapé et qu'il avait besoin de bricoler et de taper."

"D'un coup de poing je te casse les dents"

Elle lui a dit à plusieurs reprises le trouble que son activité occasionnait, ce qui ne l'a pas empêché de continuer. Elle a donc fini par le signaler à la gendarmerie. C'est alors qu'il est devenu violent et menaçant à son égard.

PUBLICITÉ

"J'ai eu droit à des insultes, à des menaces, j'ai dû faire intervenir la gendarmerie et depuis le 24 juillet je ne lui parle plus parce que je vivais avec la peur, de ce qu'il pouvait me faire à moi, à mes enfants ou à mon compagnon."

Elle a alors rompu toute relation avec lui, qui faisait souvent référence à sa carrière de boxeur professionnel, ce qui l'inquiétait. Elle affirme en outre avoir reçu des propos violents de la part de celui-ci: "il me disait 'moi, d'un coup de poing je te casse les dents', ou 'si j'ai un marteau, je le lance, et tu le prends sur la tête".

"Des problèmes neurologiques ou psychologiques"

Le maire de Vias, commune où a été interpellé jeudi soir le suspect, raconte quant à lui rencontré le meurtrier présumé lorsque celui-ci était dans l'association de soutien du maire d'Agde. Ce dernier avait par la suite déposé une demande de logement social auprès de l'édile.

"C'était un homme assez imposant, une carrure assez sportive, quelqu'un d'assez baraqué et très sympathique", témoigne Jordan Dartier.

Le maire avait ensuite eu vent des problèmes de voisinages qu'il avait généré. Une fois intervenu sur place, le bailleur social avait alors indiqué à Jordan Dartier qu'il "suspectait des problèmes neurologiques ou psychologiques" chez l'ancien boxeur.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Un adolescent de 13 ans retrouvé, décapité et démembré, à Tarascon