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Violences à Washington: Marine Le Pen reconnaît la victoire de Joe Biden

Marine Le Pen sur le plateau de BFMTV, le 15 novembre 2020. (Photo d'illustration) - BFMTV
Marine Le Pen sur le plateau de BFMTV, le 15 novembre 2020. (Photo d'illustration) - BFMTV

Au lendemain des violences à Washington, Marine Le Pen a reconnu pour la première fois la victoire de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis. Elle a estimé ce jeudi que Donald Trump n'avait "pas mesuré la portée de ses propos sur une partie" de ses partisans qui ont semé le chaos au Capitole, où était réuni le Congrès chargé de valider la victoire du candidat démocrate.

"Manifestement il (Donald Trump) n'a pas mesuré la portée de ses propos sur une partie de ces gens que la défaite a exacerbée", a déclaré sur France 2 la présidente du Rassemblement national et candidate à la présidentielle française en 2022.

Plus "aucune difficulté" pour "admettre" la victoire

La dirigeante d'extrême droite a estimé qu'on avait "le droit de contester une élection devant les tribunaux" mais que, "à partir du moment où la certification des votes est effectuée, il n'y a aucune difficulté, pour moi et pour quiconque d'ailleurs, pour admettre que Monsieur Biden est président des Etats-Unis".

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Marine Le Pen n'avait pas jusqu'à présent reconnu la victoire de Joe Biden, invoquant les recours judiciaires lancés aux États-Unis par les soutiens de Donald Trump contre une prétendue "fraude" à ce scrutin. La présidente du RN n'avait pas relayé les accusations de fraude mais plusieurs responsables de son parti s'en étaient fait l'écho, mettant en doute la légitimité du scrutin. Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, lui ont reproché son soutien à Donald Trump.

Les oppositions taclent Le Pen et son parti

"C'est une faute politique" de n'avoir pas reconnu la victoire de Joe Biden, a estimé sur BFMTV et RMC le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau.

"Donald Trump n'a jamais été pour moi un modèle, une source d'inspiration. Ceux pour qui il l'est en France devraient y réfléchir à deux fois", a affirmé sur franceinfo la présidente ex-LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, en citant Marine Le Pen

Proche d'Emmanuel Macron, l'eurodéputé LaREM Stéphane Séjourné a qualifié, dans un tweet mercredi, de "pyromane" Marine Le Pen, qui avait dit en novembre qu'elle ne reconnaissait "absolument pas" la victoire de Joe Biden.

L'eurodéputé EELV Yannick Jadot a accusé le RN et sa présidente de "partager le délire de leur mentor et modèle Donald Trump", et le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon leur a demandé "de retirer leur soutien à Trump", voyant dans les violences au Capitole "une tentative de putsch d'extrême droite".

Le Pen adresse un message à Macron

Marine Le Pen s'est dite pour sa part "extrêmement choquée par (les) images de violence" à Washington, où des insurgés pro-Trump ont pénétré dans les bâtiments du Congrès américain. "Dans une démocratie, on doit défendre le droit évidemment de contester, le droit de manifester, mais pacifiquement".

Elle a assuré que son parti avait "vécu des victoires et des défaites" et les avait "toujours acceptées avec beaucoup de sérénité et beaucoup de respect du processus démocratique".

La candidate à l'Élysée a souhaité que le président Emmanuel Macron, qui a appelé à "ne rien céder" face à la "violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause" la démocratie, n'ait "pas la tentation d'importer en France le pire de ce que l'on fait aux États-Unis, c'est-à-dire la division". Marine Le Pen a aussi évoqué "un vrai questionnement" face à la suspension temporaire par Twitter et Facebook du compte de Donald Trump.

Article original publié sur BFMTV.com