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Ventes M&S hors alimentaire en recul, marge et profit en hausse

Le distributeur britannique Marks & Spencer a relevé son objectif annuel de marge pour les produits non alimentaires, une priorité stratégique malgré un nouveau recul des ventes trimestrielles de ces derniers. /Photo prise le 20 mai 2015/REUTERS/Neil Hall

LONDRES (Reuters) - Le distributeur britannique Marks & Spencer a relevé mercredi son objectif annuel de marge pour les produits non alimentaires, une priorité stratégique malgré un nouveau recul des ventes trimestrielles de ces derniers.

Le groupe a également livré un bénéfice semestriel supérieur aux attentes et relevé son dividende, des annonces qui ont fait bondir son titre de 3,5% en Bourse de Londres, parmi les plus fortes progressions du FTSEurofirst 300 vers 09h30 GMT.

Ces résultats pourraient conforter la stratégie du directeur général Marc Bolland, qui a mis l'accent sur l'amélioration des marges brutes, notamment en optimisant l'approvisionnement.

Au cours de la période de 13 semaines close le 26 septembre, deuxième trimestre de l'exercice fiscal de Marks & Spencer, les ventes hors alimentation, qui recouvrent l'habillement, la chaussure et l'équipement de la maison, ont diminué de 1,9% dans les magasins ouverts depuis plus d'un an contre une baisse de 0,4% au premier trimestre.

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Les prévisions des analystes s'échelonnaient entre une stabilité et un recul de 2,0%, avec un consensus de -1,2%.

M&S a attribué ce déclin des ventes à des conditions saisonnières inhabituelles et à sa décision de se concentrer sur les ventes au prix fort.

"REDÉCOUVRIR LA POTION MAGIQUE"

La marge brute de la division non-alimentaire du groupe a augmenté de 2,85 points de pourcentage au cours du premier semestre. Cette progression supérieure aux attentes a conduit M&S à relever sa prévision pour l'ensemble de l'exercice et il vise désormais une croissance de 2 à 2,5 points de pourcentage, contre 1 à 1,5 point précédemment.

"Nous avons enregistré une solide croissance sous-jacente des bénéfices au premier semestre et avons réalisé des progrès importants par rapport à nos principales priorités", a déclaré Marc Bolland.

Le bénéfice imposable du distributeur britannique a progressé de 6,1% à 284 million de livres sterling (401 millions d'euros), dépassant les prévisions des analystes qui tablaient en moyenne sur un chiffre de 270 millions de livres.

Les résultats ont progressé de 14,6% au Royaume-Uni mais globalement la croissance a été pénalisée par une faible performance à l'international, où le bénéfice a chuté de 52%.

Au deuxième trimestre, les ventes de produits alimentaires ont quant à elles progressé de 0,2% à périmètre comparable, enregistrant leur 24e trimestre consécutif de hausse.

M&S a relevé de 6,3% son acompte sur dividende à 6,8 pence.

L'action M&S s'est adjugé 29% l'an dernier, soutenue par l'espoir de retombées favorables après que Marc Bolland a consacré des milliards de livres au remaniement des produits, des magasins, de la chaîne d'approvisionnement et du site internet pour tenter de rattraper des décennies de sous-investissements.

Mais des voix se sont élevées pour souligner que l'amélioration des seules marges brutes ne suffirait pas pour garantir la croissance à long terme.

Richard Hunter, de Hargreaves Lansdown Stockbrokers, a cependant salué l'amélioration des marges, des bénéfices et du dividende, soulignant que "cela permet au groupe de gagner un peu de temps pour redécouvrir la potion magique qui lui permettrait de rajeunir la clientèle fréquentant ses magasins."

(James Davey; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)