Vente à perte du carburant : ce qu’il faut savoir sur cette mesure

Le prix du diesel atteint 1,88 euro le litre, et l’essence avoisine les 2 euros.  - Credit:VINCENT FEURAY / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le prix du diesel atteint 1,88 euro le litre, et l’essence avoisine les 2 euros. - Credit:VINCENT FEURAY / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Faire un geste pour les Français qui dépendent de leur voiture, sans financer les énergies fossiles. C'était l'objectif du gouvernement. Élisabeth Borne a annoncé, dans une interview donnée samedi 16 septembre au Parisien, vouloir autoriser les distributeurs à vendre les carburants à perte « sur une période limitée de quelques mois ». La Première ministre promet « des résultats tangibles pour les Français sans subventionner le carburant ».

Cette mesure sera incluse dans le projet de loi sur les négociations commerciales entre les supermarchés et leurs fournisseurs de l'agro-industrie. Celui-ci sera examiné début octobre à l'Assemblée nationale. Si le Parlement donne son feu vert, « ce sera effectif à partir de début décembre, j'espère le 1er décembre », a précisé le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ce lundi matin sur France 2.

Lundi, à l'issue d'une réunion à Bercy, le gouvernement s'est engagé à instaurer des « mesures de compensations » pour les stations-service indépendantes, selon le syndicat professionnel Mobilians, qui s'est « félicité » de ces avancées.

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Pour l'exécutif, il y a urgence. Le prix du diesel atteint 1,88 euro le litre, et l'essence avoisine les 2 euros. Une augmentation due au contexte géopolitique ainsi qu'à la baisse de l'euro par rapport au dollar. Cette pression sur le porte-monnaie des Français explique que le gouvernement revienne sur soixante ans de lég [...] Lire la suite