Vendeur de beignet, la figure incontournable des plages l’été
«Chouchou, beignet, à la glace à la glace !» Un refrain annonciateur de l’été et teinté d’une pointe de nostalgie. Enfant, on le voyait arriver de loin tirant son chariot multicolore, et foulant le sable avec sa cargaison de friandises. Quand il ne s’agissait pas simplement d’un homme trimballant au-dessus de la tête ou autour du cou, un panier rempli de beignets fourrés au chocolat, à la confiture de fraise, d’abricot ou de pomme. Alors vite, entre les ribambelles de serviettes, de bouées et de parasol, on courait lui tendre quelques pièces contre un plaisir sucré.
Comme chaque année depuis trente ans, Sam, grand gaillard à la peau burinée par le soleil, arpente de juin à septembre, son panier en équilibre sur le haut du crâne, ses trois kilomètres de plage. A soixante ans, ce tunisien installé à Carnon, dans l’Hérault, avale près de 1 500 kilomètres par été pour un salaire oscillant entre 2000 et 2 500 euros selon le pourcentage de vente. Sam n’est pas le seul à avoir fait carrière dans le beignet, ils sont nombreux comme lui à s'être pris au jeu dès leur plus jeune âge.
Au début des années 90, Thierry, originaire de l’est de la France décide lui de «faire une saison» dans le sud avec son meilleur ami. Cette première expérience sera le début d’une aventure qui dure depuis plus de 35 ans sous le nom de Loulou Beignet, enseigne emblématique du littoral languedocien. Les habitués des plages entre Palavas et le Grau du Roi, ont tous connu ses friandises. «C’est notre rituel chaque (...)
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