Variole du singe (Mpox) : où en est l’épidémie en Europe ?
L’épidémie gagne du terrain. Alors que le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a décrété, vendredi 16 août, que le système de santé français était en alerte maximale face à la variole du singe, les craintes d’une nouvelle pandémie ressurgissent. Sur le sol européen, un premier individu infecté a été recensé en Suède, et l’OMS a indiqué que de plus en plus de cas seraient importés sur le continent dans les prochains jours, rapporte La Dépêche.
Faut-il alors craindre un nouveau Covid-19 ? Interrogé par le journal, Antoine Flahault, épidémiologiste et professeur de santé publique à l’université de Genève, explique qu’il est «important de ne pas comparer cette situation à la pandémie de Covid». «Ce virus n’est pas respiratoire et ne semble pas provoquer de très grandes épidémies. […] On peut espérer contrôler l’épidémie avant même qu’elle ne déborde trop à l’étranger», affirme le spécialiste. D’après lui, il sera donc peu probable d’avoir recours à des mesures de confinement.
La pandémie de Mpox, qui a fait 548 morts depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), est déjà présente dans l'Hexagone depuis 2022. Depuis cette première épidémie, la France a enregistré 4 272 cas sur son territoire, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Antoine Flahault précise donc à nos confrères, que, contrairement au Covid-19, «nous disposons déjà de tests de diagnostic, d’un vaccin efficace et d’un antiviral, même si son efficacité reste à (...)
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