Variant : des médecins réclament une quarantaine en France pour les voyageurs venant du Brésil
Face à l'inquiétude suscitée par le variant brésilien du covid-19, le ministre chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari a expliqué lundi sur LCI pourquoi les lignes aériennes entre le Brésil et la France étaient maintenues.
Le Brésil fait face à une hausse spectaculaire du nombre de morts du covid-19 depuis le mois de mars. En cause principale, le variant 20J/501Y.V3, dit «brésilien», potentiellement plus contagieux et qui contamine des personnes plus jeunes. La majorité des Brésiliens hospitalisés en soins intensifs dans le pays à cause du covid-19 ont désormais moins de 40 ans. Cette souche mutante du covid-19 inquiète en France, même si selon une étude de Santé publique France datée du 16 mars, les contaminations au variant brésilien concernent 0,5% des tests positifs dans le pays, contre 82,6% pour le variant britannique au 7 avril.
Invité de LCI lundi, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports, s'est voulu rassurant, soulignant que le nombre de personnes provenant du Brésil et entrant sur le territoire national avait fortement chuté depuis le début de la pandémie. «Nous avions avant la pandémie, environ 50 000 personnes du Brésil qui arrivaient par semaine à Roissy, aujourd'hui c'est 50 par jour», a-t-il ajouté, expliquant que pour pouvoir venir en France, les voyageurs du Brésil doivent présenter un test PCR négatif avant d'embarquer dans l'avion et avoir un motif impérieux pour justifier ce déplacement. Une fois sur le sol français, ils sont «parfois» soumis à un test antigénique.
▶ Pourquoi la France garde-t-elle des lignes aériennes ouvertes avec le #Brésil ?
@Djebbari_JB : "Parce que c'est imposé par le droit. C'est 50 personnes par jour qui rentrent sur le territoire, au moyen d'un protocole sanitaire".
L'Interview de @jmaphatie sur #La26. pic.twitter.com/oLiOVOWshg— LCI (@LCI) April 12, 2021
Des lignes aériennes "imposées par le droit"
Selon le ministre, les lignes reliant le Brésil et la France ne peuvent(...)