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Var : leur maison squattée, ils ne peuvent pas la vendre

Var : leur maison est squattée, ils ne peuvent pas la vendre (Getty Images)

En dépit d’une décision de justice en leur faveur, un frère et sa soeur ne peuvent pas vendre leur maison familiale. Celle-ci est occupée illégalement par des squatteurs.

À peine le dossier Roland, le retraité toulousain victime d’un squat, refermé qu’une autre affaire du même type refait surface. Cette fois, c’est une fratrie du Var qui doit se battre pour faire valoir ses droits à la propriété, relate Var-Matin. Après avoir hérité de la maison familiale aux Arcs-sur-Argens fin 2019, Jean-Philippe et sa soeur sont dans l’impossibilité de la vendre.

La raison ? Des squatteurs ont élu domicile dans leur pavillon et refusent d’en partir. "Un voisin m’a prévenu le 28 septembre que des squatteurs s’étaient installés dans la maison. Ils ont cassé le portail, puis la porte. Deux femmes et des enfants s’y sont installés en toute illégalité", explique Jean-Philippe au journal régional. "Je ne sais même pas ce que sont devenus les meubles, les affaires et les souvenirs de ma mère", ajoute-t-il, un brin désabusé par cette histoire.

VIDÉO - À Toulouse, les squatteurs ont quitté la maison du retraité

Des lettres envoyées à Macron, Darmanin et Dupond-Moretti

Quelques semaines après avoir eu vent de cette intrusion, le quinquagénaire dépose plainte et la justice ordonne l’expulsion des occupants le 3 novembre dernier. Mais la décision de justice n’est toujours pas appliquée. "Les gendarmes disent attendre les consignes du sous-préfet pour l’expulsion. Le représentant de l’État doit appliquer la loi, il ne le fait pas. C’est incompréhensible", s’agace Jean-Philippe.

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En dernier recours et pour faire bouger les choses, les propriétaires lésés ont décidé d’écrire à Emmanuel Macron, ainsi qu'aux ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et de la Justice, Éric Dupond-Moretti. En raison de la crise sanitaire, la trêve hivernale a été repoussée de deux mois, jusqu’au 31 mai 2021 mais cette trêve ne s'applique évidemment pas aux squatteurs occupant un logement.

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