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Valls fait une erreur de diagnostic sur la BCE, dit Noyer

Christian Noyer, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, estime que Manuel Valls fait une erreur de diagnostic lorsque le Premier ministre français explique que la croissance plus faible en zone euro qu'ailleurs est liée à la politique de la BCE. /Photo prise le 27 janvier 2014/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Manuel Valls fait une erreur de diagnostic lorsqu'il explique que la croissance plus faible en zone euro qu'ailleurs est liée à la politique de la Banque centrale européenne, a déclaré mardi Christian Noyer, membre de son conseil des gouverneurs.

Quant aux remarques du Premier ministre sur l'euro fort, le gouverneur de la Banque de France a estimé sur LCI que la force de la monnaie européenne n'était pas liée à la politique monétaire de la BCE, tout en reconnaissant qu'"il serait souhaitable de tous les points de vue (...) qu'il soit un peu plus faible".

L'euro est fort parce que la zone euro regagne la confiance du monde entier, a dit Christian Noyer. "Ça n'est pas la politique monétaire. La BCE a la politique monétaire la plus accommodante quand on regarde aujourd'hui le niveau des taux d'intérêt."

Il a salué les annonces de Manuel Valls dans son discours de politique générale et jugé "tout a fait réalisable" les 50 milliards d'euros d'économies promises sur 2015-2017, en estimant "capital que les baisses de charges soient compensées par des économies de dépenses et pas par d'autres impôts".

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Sur le redressement des comptes publics, il a déclaré qu'"on doit pouvoir poursuivre la baisse des déficits, c'est nécessaire pour la crédibilité du pays et donc le maintien des très bonnes conditions de financement que nous avons".

A propos d'un éventuel nouveau report de l'objectif de réduction du déficit public sous 3% du PIB, actuellement fixé à fin 2015, Christian Noyer a déclaré : "Je ne suis pas sûr de comprendre aujourd'hui pourquoi la France a besoin d'un délai."

"C'est très important de montrer qu'on ne néglige pas le retour vers l'équilibre des finances publiques, que les mesures qui sont prises, que le plan de marche garantissent le retour à l'équilibre", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur la faiblesse de l'inflation dans la zone euro, il a déclaré que la situation "nous ennuie, nous préoccupe et nous ne voulons pas que ça reste en là".

Les taux d'inflation, "notre prévision est qu'ils vont remonter mais nous voulons garantir que ça va bien être le cas dans les mois qui viennent", a-t-il ajouté.

"Je ne crois pas au risque de déflation, ceci étant le maintien d'une faible inflation est un problème si ça dure trop longtemps et nous sommes prêts à aller plus loin si nécessaire", a-t-il poursuivi en faisant allusion aux propos tenus la semaine passée par le président de la BCE Mario Draghi.

(Jean-Baptiste Vey et Yann Le Guernigou)