Une vague de cyberattaques s’abat sur la France après l’arrestation du fondateur de Telegram

Le sulfureux milliardaire franco-russe Pavel Durov est en garde à vue en France depuis le 24 août. Le créateur de Telegram, était recherché pour 12 infractions allant de l’escroquerie, trafic de stupéfiants et cyberharcèlement à l’apologie du terrorisme, la fraude ou la criminalité organisée. Conséquence de son arrestation, la France fait face à une vague de cyberattaques depuis le début de la semaine. Un expert en cybersécurité a exprimé ses inquiétudes quant à une possible détérioration de la situation dans un futur proche.

Dénonçant une arrestation abusive, plusieurs utilisateurs de la messagerie appellent depuis à riposter en attaquant des sites français. Lundi 26 août, Clément Domingo, alias SaxX, un vulgarisateur de la cybersécurité, assure auprès de Libération avoir répertorié «au moins une trentaine» de sites nommés et ciblés – ou en cours de ciblage – depuis dimanche. Parmi les sites visés, celui de la ville de Marseille, la représentation permanente de la France auprès des Nations unies, mais aussi la Confédération paysanne, La Voix du Nord ou encore Doctolib. Une fois visés, plusieurs sites ont tourné au ralenti, voire ont été rendus temporairement indisponibles pendant quelques heures lundi.

Un groupe d'hacktivistes, appelé CyberDragon, a averti que la situation pourrait prendre une tournure plus grave, accusant l'Europe de vouloir prendre le contrôle de Telegram suite à l'arrestation de Pavel Durov. Le chercheur met en garde contre la possible escalade des attaques, (...)

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