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Vaccins : ce qui explique le retard des laboratoires français

On les appelle le G5 : Sanofi, Servier, Ipsen, Pierre Fabre et BioMérieux. Des laboratoires français innovants, à forte empreinte industrielle dans le pays, mais qui ne jouent plus les premiers rôles au niveau mondial, à l’exception de Sanofi. La pandémie a révélé la gravité de la crise de croissance qu’ils traversent. Le diagnostic est sévère mais les remèdes sont connus, si notre pays veut retrouver son indépendance sanitaire.

Redevenir une industrie "stratégique"

"Le réveil a sonné pour tout le monde", veut croire Olivier Bogillot, patron de Sanofi en France. Grande oubliée de la politique industrielle de ces quinze dernières années, l’industrie pharmaceutique a retrouvé son statut de secteur stratégique. "Jusqu’à récemment, on parlait plus de batteries électriques ou d’hydrogène que de biotechnologies", regrette Pierre-Claude Fumoleau, président d’AbbVie France et de l’Agipharm, association qui regroupe la douzaine de laboratoires américains implantés en France. Pressés de faire baisser les dépenses de santé, les industriels estiment avoir fait l’objet d’un "pharmabashing" violent ces dernières années.

"Quand on ne vous parle que de prix, de remboursement, que la croissance est nulle, ça ne vous donne pas envie d’investir", estime un cadre du secteur. Cette panne de croissance est paradoxale pour un marché tiré par le vieillissement de la population, l’augmentation du niveau des soins et les besoins en innovation. Mais la politique d...


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