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Ces vêtements faits d'animaux en peluche n'ont rien d'un déguisement

(Photo: Ninni West)
(Photo: Ninni West)

MODE - Un jeu d’enfants. Deux semaines après avoir posé leurs valises à Paris pour la traditionnelle Fashion Week, les férus d’étoffes se sont envolé pour Hyères à l’occasion de la 36e édition du festival international de mode, de photographie et d’accessoires de mode.

Ce dimanche 17 octobre, le Grand prix du jury, présidé par l’actuelle directrice artistique de Lacoste, Louise Trotter, doit être remis à l’un des dix finalistes. Parmi eux, une candidate aux créations atypiques. Elle s’appelle Venla Elonsalo et vient présenter sept silhouettes d’une collection pour femmes intitulée “Wearable Soft Toys”.

Un cou de girafe en guise d’épaulette, une trompe d’éléphant à la place du décolleté, un bonnet en forme d’ours. Comme le laisse deviner le nom de ladite gamme de vêtements, celle-ci ne s’inspire pas seulement d’animaux en peluche. Non, elle est faite avec des animaux en peluche.

(Photo: Ninni West)
(Photo: Ninni West)

L’idée? Établir une connexion émotionnelle entre la mode et les fameux jouets pour petits, nous dit la jeune femme de 22 ans, qui entre deuxième année de master à l’université d’Aalto, en Finlande. “C’est une collection pleine de joie, ajoute-t-elle, mais aussi empreinte de nostalgie.”

“Beaucoup d’émotions”

La démarche est personnelle. “J’ai traversé beaucoup d’émotions avec mes peluches dans mon enfance, confie-t-elle. Elles m’ont apporté du soutien, mais ont aussi été une raison d’être triste, comme la fois où j’ai perdu pendant un an ma peluche préférée. Aussi, ce sont elles qui ont donné un sens à ma vie, car jouer avec elles était très créatif.”

(Photo: Ninni West)
(Photo: Ninni West)

Le souvenir des peluches de son passé a nourri le design de ses créations. Une seconde inspiration lui est venue, ensuite, en se documentant sur les doudous avec lesquels jouaient les enfants au début du XXe siècle.

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Le point culminant de ses recherches est atteint lors de la visite, en 2019, d’une usine de fabrication d’ours en peluche au Royaume-Uni. Outre les témoignages des ouvriers qu’elle a récoltés, elle a surtout pu approcher la confection de détails primordiaux, comme les yeux ou les oreilles des animaux.

(Photo: Ninni West)
(Photo: Ninni West)

Depuis, la couturière, qui se dit “fascinée par les possibilités technologiques dans le domaine de la mode”, a élaboré les patrons de ses propres peluches via des programmations 3D. Les motifs, aussi, sont les siens. Ses silhouettes, faites de coton, de mohair et de laine, sont amusantes, mais surtout: elles semblent tout aussi douces et réconfortantes que n’importe quel ours en peluche.

À l’heure qu’il est, Venla Elonsalo n’entretient plus la même relation à ses peluches. “Je trouve du soutien et du courage dans beaucoup d’autres choses”, glisse la finaliste. Elle ne joue plus avec elles. Elle ne dort plus avec elles, non plus. Cependant, l’adulte qu’elle est aujourd’hui est bien obligée de le reconnaître: “Je suis quand même un peu triste de ne pas en avoir emmené à Hyères.”

À voir également sur Le HuffPost: Ces vêtements, entre mode et technologie, changent l’apparence humaine

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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