Unseenlabs, l'odyssée de l'espace d'une fratrie bretonne
Le décollage aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, entre 1h30 et 4 heures depuis la Nouvelle-Zélande. Mission de la fusée Electron du constructeur Rocket Lab : mettre en orbite une cinquantaine de petits satellites. Deux d'entre eux, de la taille d'une grosse boîte à chaussures et d'un poids d'une dizaine de kilos, sont français, conçus et fabriqués par la start-up Unseenlabs, basée à Rennes. Appelés BRO-2 et BRO-3, ils rejoindront BRO-1, lancé il y a un an, par une fusée néo-zélandaise.
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Jonathan et Clément Galic, fondateurs d'Unseenlabs, et leur frère Benjamin suivront ensemble ce deuxième tir déterminant pour leur aventure dans le spatial. "Avec BRO-1, nous avons fait la démonstration que notre système était opérationnel. Il a même dépassé nos espérances par la qualité et la précision des données recueillies", s'enthousiasme Clément Galic, PDG d'Unseenlabs. D'ici trois ans, la start-up espère disposer d'une vingtaine de satellites. "Ça sera la plus grande constellation d'interception de radiofréquence privée au monde", résume l'entrepreneur de 36 ans.
Une offre unique
Pour tous les acteurs intéressés par la surveillance maritime ou la sécurité en mer, l'offre d'Unseenlabs est unique. Ses satellites sont capables de détecter l'activité de bateaux non plus grâce à leur transpondeur, que le capitaine peut couper, mais d'après les ondes électromagnétiques qu'ils ne peuvent pas éviter d'émettre. Longtemps réservée aux militair...