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Un sous-marin participe aux recherches de l'avion d'EgyptAir

Débris récupérés en mer et provenant de l'avion d'EgyptAir. Les autorités égyptiennes ont renforcé dimanche le dispositif de recherches en Méditerranée où un Airbus A320 de la compagnie EgyptAir s'est abîmé cette semaine en envoyant un sous-marin dans la zone où se concentrent les opérations /Photo prise le 21 mai 2016/REUTERS/Armée égyptienne (Reuters)

par Ahmed Aboulenein LE CAIRE (Reuters) - Les autorités égyptiennes ont renforcé dimanche le dispositif de recherches en Méditerranée où un Airbus A320 de la compagnie EgyptAir s'est abîmé cette semaine en envoyant un sous-marin dans la zone où se concentrent les opérations. Le président égyptien, Abdel Fattah al Sissi, qui s'exprimait pour la première fois en public depuis la disparition de l'avion, a prévenu que l'enquête sur les causes de la catastrophe aérienne prendrait du temps. L'Airbus de la compagnie égyptienne a disparu en mer avec 66 personnes à son bord alors qu'il effectuait dans la nuit de mercredi à jeudi la liaison entre Paris-Charles de Gaulle et Le Caire. Les premiers débris de l'appareil, ainsi que des restes humains, ont été repêchés vendredi à 290 km environ au nord d'Alexandrie. Mais les enquêteurs n'ont pas encore trouvé trace des "boîtes noires" de l'appareil et les messages automatiques qui ont signalé la présence de fumées à bord avant le drame ne permettent pas d'en déterminer la cause. "Pour l'heure, tous les scénarios sont possibles. Donc, s'il vous plaît, il est très important de ne pas bavarder ou de dire qu'il existe un scénario particulier", a dit le président égyptien, qui participait dimanche à l'inauguration d'une usine sur le port de Damiette, sur la côte méditerranéenne. Sissi a annoncé que du matériel de recherches avait été déployé par le ministère du Pétrole, dont un sous-marin pouvant descendre à 3.000 mètres, la profondeur de la Méditerranée dans la zone des recherches. "Il est parti aujourd'hui dans la direction du lieu du crash de l'avion parce que nous travaillons avec ardeur pour récupérer les boîtes noires", a-t-il dit. "Cela pourrait prendre longtemps, mais nul ne pourra cacher ces choses. Dès que les résultats seront disponibles, les gens seront informés", a-t-il ajouté. "AUCUNE CONCLUSION" Peu avant de disparaître des écrans radars, le vol MS804 a viré de 90 degrés vers la gauche, puis effectué une rotation complète et plongé, perdant rapidement de l'altitude pour passer de 37.000 pieds à 15.000 pieds (de 11.470 à 4.650 mètres), selon les autorités grecques. Le système embarqué ACARS de communications, d'adressage et de compte rendu qui envoie régulièrement des données de vol de l'appareil à sa compagnie exploitante a émis peu avant la disparition une série de signaux faisant état de la présence de fumées suspectes à l'avant de l'appareil. Mais ces messages "ne permettent de tirer aucune conclusion", a souligné samedi un porte-parole du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) de l'aviation civile française, dont des experts participent à l'enquête en Egypte. L'appareil transportait 66 personnes, dont 30 Égyptiens et 15 Français. Dix autres nationalités étaient représentées à bord. Des membres de leurs familles, regroupés par EgyptAir dans deux hôtels proches de l'aéroport du Caire, se préparent au pire. Difficilement parfois, comme Amal, dont la soeur, Samar Ezzedine, était hôtesse de l'air sur le vol MS804 et qui refuse d'admettre sa mort. "Elle ne veut pas rentrer chez elle ou s'éloigner de cette porte. Elle ne veut pas y croire", témoigne sa tante, Mona. Des restes humains et des effets personnels appartenant à des passagers ont été récupérés en mer par la marine égyptienne, mais aucun corps n'a encore été repêché et aucune identification formelle n'est disponible. (avec Amina Ismail au Caire et Tim Hepher à Paris, Nicolas Delame et Henri-Pierre André pour le service français)