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Un marché américain volatil attend les chiffres de l'emploi

Wall Street bouge un peu dans tous les sens ces derniers temps et il n'est pas sûr que les chiffres de l'emploi, attendus pour vendredi, suffisent à remettre le marché sur de bons rails. /Photo d'archives/REUTERS/Chip East

par Ryan Vlastelica

NEW YORK (Reuters) - Wall Street bouge un peu dans tous les sens ces derniers temps et il n'est pas sûr que les chiffres de l'emploi, attendus pour vendredi, suffisent à remettre le marché sur de bons rails.

Cette statistique, très suivie par les investisseurs, dira au moins si la fébrilité observée ces derniers temps à la fois du côté des indicateurs et sur le front des actions va s'accentuer avec le réchauffement des températures ou bien s'apparente à une tendance de fond.

Le consensus table sur 213.000 créations d'emplois en avril, soit une légère accélération après +126.000 en mars, la plus faible augmentation depuis décembre 2013.

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L'emploi, qui souffre de la baisse des cours du pétrole et de la vigueur du dollar, est l'une des données que surveille de près la Réserve fédérale avant de choisir le moment de relever les taux d'intérêt.

La croissance de l'économie américaine, qui a ralenti encore plus qu'attendu au premier trimestre, ne fait rien pour inciter la Fed à se dépêcher, ce qui est plutôt bien accueilli par les marchés, ravis de disposer pour encore quelque temps d'un crédit à bon marché.

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 0,2% seulement en rythme annualisé sur les trois premiers mois de l'année, selon la première estimation publiée mercredi par le département du Commerce, après une hausse de 2,2% sur les trois derniers mois de l'an dernier. Il s'agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un an.

Autre signe encourageant la banque centrale américaine à prendre son temps avant de resserrer sa politique, les résultats trimestriels des entreprises américaines. Si les bénéfices au premier trimestre sont globalement supérieurs aux attentes, les chiffres d'affaires sont en diminution, notamment dans le secteur de l'énergie.

"RIEN À L'HORIZON"

Ces deux dernières semaines, l'indice vedette Standard & Poor's 500 a varié en moyenne de 17,79 points par jour, soit davantage que la moyenne de 12,43 points observées début mars.

Sur l'ensemble de la semaine, dernière, le Dow Jones a perdu 0,3%, le S&P 500 0,5% et le Nasdaq 1,7%.

Depuis le début de l'année, les trois indices restent en hausse, respectivement de 1%, 2,3% et 5,5%, sous-performant ainsi les Bourses européennes et japonaise.

"Il y a beaucoup de tendances contradictoires sur les marchés, ce qui entraîne une grande volatilité", explique l'analyste Michael Mullaney, de Fiduciary Trust.

"Je ne vois rien à l'horizon qui puisse amener les gens à se ruer sur les actions, pas même les chiffres de l'emploi."

Le marché obligataire reste également sous surveillance. Les obligations suivent souvent le chemin inverse des actions mais la semaine dernière, les deux ont baissé, avec une hausse des rendements des obligations d'Etat européennes et américaines.

En Europe, les obligations ont perdu de leur attrait de valeur refuge après des chiffres de l'inflation moins mauvais que prévu et un certain apaisement dans le dossier de la dette grecque. Les Treasuries ont suivi le mouvement.

(Patrick Vignal pour le service français)