Œufs pollués : êtes-vous concernés par l’alerte lancée par l'Agence régionale de santé ?
Manger un œuf à la coque pondu par les poules du voisin, c’est fini pour les habitants de l'agglomération parisienne. Dans une étude parue lundi 20 novembre, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France alerte sur la «pollution systématique et ubiquitaire» (généralisée) des sols et des œufs de poules d’élevage domestiques à Paris et dans 410 communes aux alentours. L’ARS recommande de ne plus consommer régulièrement d'œufs autoproduits par des poulaillers de particuliers au risque de s’exposer à des polluants dangereux pour la santé.
25 poulaillers de la région ont été analysés : seuls 2 échantillons correspondent aux normes en vigueur pour être commercialisés. Des teneurs en polluants organiques persistants (POP) bien au-dessus des recommandations sanitaires ont été retrouvées dans les œufs analysés par l’ARS. Dans le détail, plusieurs types de POP ont été enregistrés, à savoir : des dioxines (PCDD), des furanes (PCDF), des polychlorobiphényles (PCB) ainsi que des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS). Les POP sont appelés «polluants éternels» en raison de leur persistance dans l’environnement. Les PCDD, PCDF et PCB se concentrent dans les graisses animales et s’accumulent dans la chaîne alimentaire.
L’ARS recommande «d’éviter la consommation d'œufs de poule issus d’élevages domestiques situés uniquement dans les communes de l’unité urbaine de Paris». Une consommation exceptionnelle, soit moins d’une fois par semaine, est «envisageable» mais «particulièrement (...)
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