En Turquie, un restaurateur facture son kebab 48 euros
Pour tenter de limiter le gouffre financier, certaines enseignes n’hésitent pas à augmenter leurs prix. De manière spectaculaire parfois.
Vous avez remarqué une hausse des prix chez le coiffeur, le garagiste ou dans certains restaurants depuis leur réouverture ? Ce n’est rien à côté des prix pratiqués par certains établissement de Bodrum. Celle que l’on surnomme la Saint-Tropez turque ne lésine pas niveau prix et tant pis pour le porte-monnaie des touristes.
Pour compenser les pertes engendrées par le Covid-19, certains restaurateurs de la ville côtière n’hésitent pas à afficher des tarifs exorbitants. Sur un ticket de caisse partagé sur les réseaux sociaux et relayé par le quotidien belge Het Laaste Nieuws, un kebab a été facturé 48 euros, dix fois plus que le prix moyen pratiqué en France. Pour terminer le repas sur une note amère, comptez aussi 8 euros pour le double expresso.
Bodrum..4 kişin döner 1 kişinin kuşbaşılı pide yemesin bedeli..düzeniniz batsın.. pic.twitter.com/NlrcaTODhd
— orhan aydın (@orhanaydin6) June 25, 2020
Le maire défend les commerçants
D’autres établissements de Bodrum auraient décidé de revoir leurs tarifs à la hausse ces dernières semaines. Un hôtel demanderait par exemple 45 euros par personne pour son buffet et 70 euros pour une simple baignade.
Appelé à commenter ces prix astronomiques, le maire de la ville, Ahmet Aras, ne trouve rien à redire sur ces pratiques. "Vous n'êtes pas obligé de vous rendre dans cet établissement mais ils ont certainement des clients qui paieront un tel prix.”
Si Bodrum propose des produits moins chers, les touristes qui dépensent habituellement de l'argent ici, le dépenseront plutôt ailleurs - à Santorin ou à Ibiza, par exemple", a-t-il expliqué selon des propos relayés par NTV. "Mais être dans une situation difficile ne signifie pas qu'il se sauvera en le vendant à un prix élevé. Il est nécessaire de bien établir cet équilibre”, a-t-il ensuite nuancé.
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