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Tsipras envisage un référendum faute d'accord avec les créanciers

ATHENES (Reuters) - Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a déclaré mardi qu'il devrait recourir à un référendum si les créanciers internationaux persistaient dans des exigences qu'Athènes juge inacceptables, mais il a dit son espoir de conclure un accord permettant d'échapper à un tel scénario.

La Grèce risque d'être à court de fonds dans quelques semaines, et les discussions avec les créanciers de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) sur le déblocage d'une nouvelle aide financière butent sur la question des réformes qu'Athènes doit mettre en oeuvre pour l'obtenir. La rumeur a couru qu'Alexis Tsipras pourrait convoquer des élections législatives anticipées ou organiser un référendum pour tenter de sortir de cette impasse.

Dans sa première grande interview télévisée depuis son arrivée au pouvoir fin janvier, Alexis Tsipras a dit lundi soir s'attendre à un accord avec les créanciers de la Grèce d'ici le 9 mai, trois jours avant la date butoir à laquelle Athènes doit rembourser 750 millions d'euros au FMI. Il a exclu que le pays fasse défaut mais a souligné que la priorité de son gouvernement était de verser les salaires et les pensions de retraite.

Prié de dire ce que le gouvernement ferait si aucun accord n'était trouvé, Alexis Tsipras a exclu des élections législatives anticipées, rappelant que cela ne faisait que quelques mois que l'actuelle coalition anti-austérité était en place.

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Mais, a-t-il dit, le gouvernement n'a pas le droit d'accepter des demandes des créanciers qui aillent au-delà des limites de son mandat consistant à en finir avec l'austérité, et il appartiendrait dès lors aux Grecs de décider.

"Si la solution dépasse le cadre de notre mandat, je n'aurai pas le droit de le bafouer, aussi la solution à laquelle nous viendrons devra être sanctionnée par le peuple grec", a dit le Premier ministre dans un entretien à la chaîne de télévision Star.

"Mais je suis persuadé que nous n'en arriverons pas là. Malgré les difficultés, la possibilité de voir les négociations aboutir est importante. Nous ne devons pas céder à la panique. A ce jeu, celui qui prend peur est perdant", a dit Alexis Tsipras.

Selon lui, la Grèce est dans la dernière ligne droite des négociations, malgré les divergences sur des questions essentielles comme la réforme du marché du travail, la baisse des pensions de retraite et un projet de hausse de la TVA sur les îles touristiques.

(Renee Maltezou et Deepa Babington; Eric Faye pour le service français)