Les trottinettes en libre-service à Paris, c'est fini
Les opérateurs de trottinettes électriques en libre-service à Paris ont terminé jeudi de les retirer des rues après cinq ans d'une présence controversée, à la suite d'un vote populaire et d'une décision de la mairie. Les vélos en libre-service sont prêts à prendre le relais.
Paris est devenue, vendredi 1er septembre, la première capitale européenne à complètement interdire les trottinettes électriques en libre-service. De nombreux Parisiens et visiteurs sont devenus excédés de les voir zigzaguer entre les piétons, même bridés à 10 km/h dans certaines zones, ou se garer au milieu des trottoirs. De multiples accidents leur ont été attribués.
"Nous faisons un choix de simplification, d'apaisement et de désencombrement de l'espace public", a expliqué David Belliard, adjoint à la maire de Paris, évoquant un "sentiment d'insécurité" parmi les habitants, notamment les plus âgés.
Les trois opérateurs, Lime, Tier et Dott, ont perdu leur autorisation d'occupation de l'espace public après une "votation" inédite début avril. Le "non" l'avait emporté à près de 90 %, mais seulement 7,46 % des personnes inscrites sur les listes électorales s'étaient déplacées.
La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, avait elle-même fait campagne pour le vote "contre" pour réduire les "nuisances".
"Il est possible de vivre dans une grande ville sans trottinette électrique en libre-service", a assuré David Belliard jeudi.
Plusieurs des emplacements dédiés aux engins sont vides ou accueillaient des vélos des trois opérateurs.
Avec AFP
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