Publicité
Marchés français ouverture 6 h 32 min
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • Nikkei 225

    37 576,53
    -503,17 (-1,32 %)
     
  • EUR/USD

    1,0641
    -0,0006 (-0,05 %)
     
  • HANG SENG

    16 385,87
    +134,03 (+0,82 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 237,09
    +1 809,30 (+3,15 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 303,43
    +417,89 (+46,77 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     

Les trois policiers qui ont tabassé Michel Zecler placés en détention provisoire

Les trois policiers mis en cause dans le passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler ont été placé dimanche en détention provisoire par le parquet de Paris.

Le parquet de Paris a requis dimanche la mise en examen des quatre policiers mis en cause dans le passage à tabac d'un producteur de musique noir, Michel Zecler, et le placement en détention provisoire de trois d'entre eux, en confiant la suite des investigations à un juge d'instruction. Le parquet de Paris a notamment requis la mise en examen des trois policiers soupçonnés d'être les auteurs du tabassage de Michel Zecler pour "violences volontaires" par personne dépositaire de l'autorité publique (PDAP), a expliqué le procureur de Paris Rémy Heitz dimanche lors d'une conférence de presse

Et plusieurs circonstances aggravantes ont été retenues dont "des propos à caractère raciste" ainsi que "faux en écriture publique par PDAP", un crime passible des assises. Le parquet a demandé pour le quatrième policier soupçonné du tir de grenade lacrymogène dans le studio une mise en examen notamment pour "violences volontaires par PDAP".

Selon Rémy Heitz, le parquet a demandé "le placement en détention provisoire des trois premiers policiers en considération du trouble exceptionnel et persistant, de la gravité de l'infraction, de l'importance du préjudice causé, et pour éviter tout risque de concertation entre les auteurs", ainsi qu'un contrôle judiciaire pour le quatrième. Les quatre policiers, un brigadier et trois gardiens de la paix, "présentent de bons voire très bons états de service, aucun incident particulier n'a émaillé à ce jour leurs carrières respectives", selon le procureur.

PUBLICITÉ

"Entendus à plusieurs reprises" lors de leur garde à vue à l'IGPN entre vendredi après-midi et dimanche matin, les trois principaux mis en cause ont d'abord "reconnu avoir porté des coups, expliquant ceci par l'attitude de (M. Zecler) et les(...)


Lire la suite sur Paris Match