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TRIBUNE. "Acheter FDJ, une bonne action?"

"Bercy se réjouit : la privatisation de la Française des jeux est un succès. L'opération a attiré en nombre les petits épargnants, séduits par l'idée de devenir actionnaires d'une entreprise florissante, et par la décote de 2% destinée à favoriser cet actionnariat populaire. Les Français - qui pour plus de la moitié d'entre eux jouent au moins une fois par an à un jeu de la 'FDJ' - commencent à être familiarisés avec ces 'bonus d'entrée'. La Bourse n'est d'ailleurs qu'une variante du jeu d'argent où parfois, si les conditions sont favorables, le 'taux de retour joueur' peut s'avérer positif.

Lire aussi - Bruno Le Maire sur la Française des jeux : "Avec cette privatisation nous préparons l'avenir"

Et d'articles de presse en discussions de comptoir, les spéculations portent sur la rentabilité espérée de l'opération, tout le monde oubliant que le jeu ne devrait pas être une marchandise comme les autres. Il a fallu de longues années de cris d'alarme des spécialistes pour que l'État commence à reconnaître la réalité des problèmes d'addiction au jeu, ainsi que les rapports du sénateur Trucy, dont le premier s'intitulait "L'État croupier, le Parlement croupion".

Les premières loteries tolérées par François Ier

L'addiction au jeu est responsable de surendettement, de dépressions, de drames familiaux, de divorces, de suicides. Elle ne touche "que" près de 1% de la population, mais elle est considérée comme un véritable fléau social depuis la Renaissance, et a maintenant rejoint l'alcoo...


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