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TRIBUNE. Éric Haddad, PDG du groupe Connectt : « Les patrons aussi peuvent faire grève »

© CELINE BREGAND/SIPA

Voici sa tribune. « Alors que la direction de Total a accordé une augmentation de salaire de 7 %, dont 5 % garantie pour les non-cadres, et des primes de 3 000 à 6 000 euros rétroactives au 1er novembre 2022, quelques syndicats ont sabordé l’activité économique et empêché les entreprises de travailler au mois d’octobre. Un comble quand les prix des matières premières flambent, et qu’on sort tout juste de trois années rendues difficiles par le Covid et les Gilets jaunes ! Et nous savons déjà qu’il y aura d’autres blocages à venir avec la réforme des retraites et d’autres sujets qui mécontenteront certaines organisations.

Lire aussi - Au fait, d’où ça vient la grève ?

Notre histoire est ainsi faite ! La grève doit rester un droit, pas un devoir. Certains ont oublié ce principe. Ce droit acquis de haute lutte ne doit pas être galvaudé. À brandir la grève un peu partout, les syndicats ont une assez mauvaise image en France . Selon la dernière enquête du Cevipof, en 2021 seuls 40 % des salariés avaient plutôt confiance ou très confiance en eux. La grève ne doit être que le dernier recours, la seule issue après des discussions infructueuses. Ces discussions, qu’on appelle le dialogue social, consistent à mettre autour d’une table partenaires sociaux, représentants des salariés et patronat. Elles impliquent aussi de savoir échanger, dialoguer, écouter et parfois faire des concessions. « La relative faiblesse du dialogue social en France résulte en grande partie d’une formation in...


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