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Transition énergétique: le Mexique peut faire mieux

© AFP

2023, Le monde qui vient (51/53). La politique énergétique rétrograde du président est nocive pour le Mexique et pour la planète.

En 2023, les politiques énergétiques du Mexique apparaîtront de plus en plus décalées par rapport à celles du reste du monde. Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, le président Andrés Manuel Lopez Obrador - dont l'Etat d'origine, le Tabasco, a prospéré grâce à ses réserves de pétrole dans les années 1970 et 1980 - a cherché à revenir sur les réformes de l'énergie qui, en 2014, ont ouvert le marché mexicain.

Il a donné la priorité aux entreprises publiques pour en faire des moteurs de croissance et estime que le pays devrait produire sa propre énergie au lieu de l'importer. Ses politiques et ses lois, dont beaucoup sont paralysées par des injonctions émises par les tribunaux, continueront - quoi qu'il en coûte - à être conçues dans cet objectif.

Le secteur public priorisé

Le gouvernement a déjà dépensé des milliards de dollars pour la construction d'une nouvelle raffinerie, et décidé de maintenir en activité les centrales au charbon. Il a également renforcé les compagnies pétrolières et d'électricité publiques en leur accordant la priorité sur des entreprises privées. Ayant coopté les agences de régulation de l'industrie, le gouvernement a entravé le processus grâce auquel les entreprises sollicitent les permis d'exploitation, ce qui complique leur capacité à générer de l'électricité ou à rechercher de nouveaux gisements pétroliers. Aujourd’hui le Mexique exporte du pétrole brut et importe du gaz naturel. Les projets actuels prévoient que le pétrole reste sur place et qu'il soit utilisé pour produire l'électricité du pays.

Le conflit en Ukraine a provoqué un basculement mondial vers l'autosuffisance énergétique. Mais nul ne sait si le Mexique a la capacité de produire suffisamment d'électricité, dont par ailleurs le coût devrait probablement augmenter. Les coûts d'exploitation de CFE, le fournisseur public d'électricité, sont nettement plus élevés que ceux des fournisseurs privés. Ses vieilles et peu efficientes centrales coûtent cher à entretenir. Ces coûts devront[...]

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