Publicité
La bourse ferme dans 5 h 12 min
  • CAC 40

    7 464,38
    +67,55 (+0,91 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 829,58
    +66,00 (+1,39 %)
     
  • Dow Jones

    40 861,71
    +124,75 (+0,31 %)
     
  • EUR/USD

    1,1023
    +0,0006 (+0,06 %)
     
  • Gold future

    2 547,20
    +4,80 (+0,19 %)
     
  • Bitcoin EUR

    52 693,05
    +1 355,59 (+2,64 %)
     
  • XRP EUR

    0,49
    +0,01 (+1,14 %)
     
  • Pétrole WTI

    68,59
    +1,28 (+1,90 %)
     
  • DAX

    18 563,64
    +233,37 (+1,27 %)
     
  • FTSE 100

    8 266,47
    +72,53 (+0,89 %)
     
  • Nasdaq

    17 395,53
    +369,65 (+2,17 %)
     
  • S&P 500

    5 554,13
    +58,61 (+1,07 %)
     
  • Nikkei 225

    36 833,27
    +1 213,50 (+3,41 %)
     
  • HANG SENG

    17 240,39
    +131,68 (+0,77 %)
     
  • GBP/USD

    1,3059
    +0,0014 (+0,11 %)
     

Un sous-traitant de Veolia mis en cause par des salariés sans-papiers

Svfotoroom/Adobe Stock

Depuis le début de la semaine, un groupe de onze travailleurs sans-papiers, originaires du Maroc, mène une manifestation pacifique devant un centre de tri situé dans le 15e arrondissement de Paris. Leur revendication ? Dénoncer les conditions de travail inhumaines qu'ils ont endurées au sein de la société NTI, sous-traitante de géants tels que Veolia, Suez et Paprec, acteurs majeurs de la gestion des déchets en France, rapporte BFM TV, le 30 août 2023.

Ces travailleurs, qui ont été embauchés en 2019, affirment avoir été victimes de surexploitation et de travail dissimulé tout au long de leur contrat. Amine, l'un d'entre eux, relate les conditions de travail déplorables à la chaîne d'informations en continu : "On travaille sans sécurité, sans harnais, sans rien du tout. On reçoit notre salaire en espèces ou en virement et on doit donner 10% de notre salaire pour pouvoir travailler la semaine d'après."

Les abus ne s'arrêtent pas là. Les travailleurs étaient rémunérés à hauteur de 60 euros par jour et 80 euros la nuit, sans tenir compte des jours de repos. Parfois, ils étaient contraints d'enchainer des créneaux horaires de jour et de nuit sans compensation supplémentaire. Les heures supplémentaires, les paniers repas, les remboursements de transport et les congés payés étaient également omis de leur paie. De plus, certains travailleurs étaient forcés de réaliser des tâches domestiques chez leurs chefs d'équipe, comme le nettoyage et le ménage, sous peine de se voir refuser du travail (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite