Tourisme à Lyon : les élus écolos défendent une « révolution douce »
«On n'a pas fait la révolution », explique la vice- présidente de la métropole déléguée au tourisme, Hélène Duvivier Dromain, qui prône une méthode « douce et progressive, en associant les professionnels ». « Il n'y a pas d'innovation, pas de volonté de créer de l'attractivité, tacle le député (LR) Alexandre Vincendet. Le génie de Gérard Collomb a été de dire que Lyon devait jouer dans la cour des grands. Aujourd'hui, je ne sens pas l'amour du territoire, la volonté de le promouvoir. Mais c'est normal, leur idéologie, c'est plutôt la décroissance. » Les écolos assurent ne vouloir fermer aucune porte. « On est pour un tourisme responsable, ce sont des loisirs en plus pour les Lyonnais et des emplois non délocalisables », note Hélène Duvivier Dromain. « On veut accueillir plus et mieux », résume le président de la métropole, Bruno Bernard. C'est-à-dire des touristes qui restent plus longtemps.
Cela passe par le développement des écolabels, des commerces « gourdes friendly », par la création d'aires de baignade sur le Rhône et la Saône d'ici à 2025 et par une communication centrée sur le tourisme national et local. « Les premiers touristes, ce sont les Grands-Lyonnais », défend Hélène Duvivier Dromain. La marque Only Lyon continue d'être utilisée, mais s'y est ajouté À la lyonnaise, un site et un magazine proposant des activités aussi bien aux touristes étrangers qu'aux locaux. Côté communication à l'international, « on cible d'abord des destinations accessibl [...] Lire la suite