Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 205,81
    +1,00 (+0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 083,42
    +1,68 (+0,03 %)
     
  • Dow Jones

    39 807,37
    +47,29 (+0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0789
    -0,0005 (-0,04 %)
     
  • Gold future

    2 254,80
    +16,40 (+0,73 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 023,07
    -384,77 (-0,59 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,11
    -0,06 (-0,07 %)
     
  • DAX

    18 492,49
    +15,40 (+0,08 %)
     
  • FTSE 100

    7 952,62
    +20,64 (+0,26 %)
     
  • Nasdaq

    16 379,46
    -20,06 (-0,12 %)
     
  • S&P 500

    5 254,35
    +5,86 (+0,11 %)
     
  • Nikkei 225

    40 369,44
    +201,37 (+0,50 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2619
    -0,0003 (-0,03 %)
     

Total n'est pas sous pression pour faire des acquisitions

Le directeur général de Total Patrick Pouyanné et Philippe Sauquet, à la tête de la branche Raffinage-Chimie. Total, a dit Patrick Pouyanné, n'est pas sous pression pour faire des acquisitions même si des opportunités pourraient surgir dans un contexte de prix du pétrole bas. /Photo prise le 16 avril 2015/REUTERS/Philippe Wojazer

PARIS (Reuters) - Total n'est pas sous pression pour faire des acquisitions même si des opportunités pourraient surgir dans un contexte de prix du pétrole bas, a déclaré jeudi son directeur général Patrick Pouyanné.

"Je ne pense pas qu'il y ait de pression sur Total, nous avons un important programme d'investissement et une croissance organique qu'il faut mettre en oeuvre", a-t-il dit lors d'une conférence sur le pétrole organisée à Paris.

"Total peut tout faire. Rien car on n'en a pas besoin (...) parce qu'on a une croissance organique très forte et plein de projets qui vont entrer en production, (mais) s'il y a des opportunités, Total peut agir", a également déclaré Patrick Pouyanné à des journalistes.

Le directeur général a aussi souligné qu'il était préférable de procéder à des acquisitions dans un contexte de prix du pétrole bas.

PUBLICITÉ

Ces déclarations interviennent alors que Royal Dutch Shell a annoncé début avril le rachat de BG Group pour 47 milliards de livres sterling, la première méga-fusion dans le secteur pétrolier depuis des années, dans le but de réduire l'écart avec l'américain Exxon Mobil, première "major" mondiale.

Alors que le gaz a représenté 52% de la production globale de Total en 2014, Patrick Pouyanné a souligné que son groupe souhaitait se développer encore dans ce domaine, en particulier dans le gaz naturel liquéfié (GNL).

Le directeur général de Total s'est en outre refusé à fournir des prévisions sur l'évolution des prix du pétrole, qui accusent une baisse proche de 50% depuis la mi-2014.

"En 2015, l'augmentation de l'offre sera encore une fois supérieure à l'augmentation de la demande", a-t-il toutefois souligné. "Le fondamental offre-demande ne va pas s'améliorer en 2015 par rapport à la situation de 2014."

Total a par ailleurs confirmé jeudi l'arrêt fin 2016 du traitement du pétrole brut, déficitaire, dans sa raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) et la suppression de 180 postes sur ce site sans licenciement sec.

(Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez)