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JO 2020 : les Mawem, deux frères, deux chances de gagner les premiers Jeux d’escalade

Le 3 août, les Français Mickaël et Bassa Mawem tenteront de se qualifier pour la première finale des Jeux olympiques d’escalade de l’histoire de ce sport.

Se qualifier aux Jeux olympiques était un objectif. Les vivre ensemble, un rêve. Mickaël et Bassa Mawem, 30 et 36 ans, vont participer mardi 3 août aux premiers Jeux d’escalade de l’histoire sous les couleurs de la France. Les «frangins», comme ils aiment s’appeler, commencent la grimpe dans leur cave familiale sur une planche de bois. C’est Bassa, l’aîné, qui transmet la passion de la varappe à son petit frère. Ils s’amusent à s’élever le plus haut possible sur des prises à l’aide des mains, sans les pieds. C’est grâce à ce genre de défis qu’ils acquièrent beaucoup de force et un style unique : ils sont tous les deux très explosifs. «L’escalade était une discipline gracieuse, il fallait être souple et grimper lentement, bien respirer. Nous, quand on a commencé, on a sauté toutes ces étapes», s’amuse Bassa. Ils préfèrent les concours de tractions aux exercices de souplesse. Ce qui ne les empêche pas de rejoindre le Pôle France.

«Bass», natif de Kourou, en Guyane, se spécialise dans la discipline de la vitesse et devient cinq fois champion de France. Il prend même la place de numéro un mondial de la discipline en 2018 et 2019. «Mike», quant à lui, préfère le Bloc, et rafle le titre de champion d’Europe en 2019. Mais aux JO, les trois épreuves (vitesse, bloc, difficulté) n’en feront qu’une : le combiné. Alors, les frères tirent le meilleur d’eux-mêmes pour s’améliorer. En deux ans, il fallait devenir le grimpeur le plus complet possible. «Avec mon frère, je partage tout. On n’est pas concurrent, on n’est pas adversaire. On est deux frangins qui ont deux places pour les Jeux olympiques et qui ont deux chances de faire des médailles», nous explique Mickaël depuis Tottori où il s’entraîne avant le début des épreuves.(...)


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