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Thomas Friang, directeur général de l’Institut Open Diplomacy : « Hors sol, l’écologie est morte »

© Adrien THIBAULT.

La COP 27 s’est terminée sur une note douce-amère en Égypte : aucune avancée majeure pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire… mais une percée très attendue : un accord trouvé sur les « pertes et dommages », c’est-à-dire sur les compensations accordées aux pays les plus touchés par les dérèglements climatiques. COP après COP, la carte du monde se redessine. Les études du deuxième groupe du Giec sur les risques et vulnérabilités de chaque pays nous aident à le comprendre aisément. Si vous naissez sous telle ou telle latitude en 2022, vous ne connaîtrez pas la même crise climatique. Certains pays sont voués à la submersion, même en faisant l’hypothèse des scénarios les plus ambitieux du Giec sur l’atténuation. La plupart verront leur climat totalement bouleversé. L’illusion populaire (pour ne pas dire populiste) selon laquelle cela donnera aux Européens quelques jours de chaleurs de plus dans l’année est une aberration.

Selon toute vraisemblance, c’est-à-dire en se fondant sur le scénario d’un réchauffement climatique à +3°C d’ici 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle, ce n’est pas la météo qui s’améliore pour les Français ; c’est notre mode de vie qui se détériore.

Le tableau est noir. La température annuelle moyenne augmenterait alors de plus de 13°C : de quoi rendre certaines régions inhabitables, avec un impact immense sur notre cohésion nationale ; de quoi rendre l’été invivable, avec des conséquences majeures pour notre économie ...


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