Thierry Breton estime que l'UE doit disposer de sa propre constellation de satellites permettant un accès internet haut débit

Rappelant que l'Europe est déjà "autonome dans la navigation par satellite, avec Galileo, et dans l'observation de la Terre et la surveillance, avec Copernicus", il a souligné que "les constellations de satellites renforceront l'autonomie stratégique de nos infrastructures de connectivité". Pour ce faire, il cherche à préserver le budget de 16 milliards dévolu à l'espace prévu par la Commission pour la période budgétaire 2021-2027 et raboté à la demande de certains Etats-membres. "Nous en sommes déjà à 15 milliards dans les négociations en cours, c'est-à-dire plus très loin", a-t-il précisé.

Quoi qu'il en soit, il n'est aucunement question de reprendre le projet de constellation de satellites de télécommunications de OneWeb qui a fait faillite — 74 sont déjà en orbite. "Nous avons regardé le dossier, y compris dans son volet technique. Dans toute faillite, il n'y a sans doute pas qu'une seule raison. Il nous est apparu très vite que OneWeb ne pouvait répondre à nos ambitions de connectivité et d'autonomie stratégiques", a-t-il indiqué. La justice américaine doit désigner le repreneur dans les prochains jours.

De son côté, SpaceX compte continuer à agrandir sa méga-constellation de satellites Starlink le 8 juillet prochain, avec son 10e lancement de 60 satellites supplémentaires.

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