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Thierry Breton : "La dépendance des pays en développement est terrible en termes d’accès à la vaccination"

Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur, en charge de la « task force » sur le renforcement de la production de vaccins, répond aux questions de Paris Match.

Paris Match. Bientôt une usine de production de vaccins à grande échelle non loin de Dakar au Sénégal dans la ville nouvelle de Diamniadio, racontez-nous la genèse de ce projet inédit ?
Thierry Breton. Notre réflexion a démarré au beau milieu de la pandémie, il y a un an à peu près. A cette époque, on ne savait même pas encore quand et s’il y aurait un vaccin ! Mais on a commencé à réfléchir, à anticiper. Il fallait commencer à imaginer les bases d’une souveraineté pharmaceutique et médicale sur le continent africain. Le 5 février dernier, on m’a confié la « task force » européenne sur le renforcement de la production de vaccins. Il fallait aider au départ les six entreprises avec lesquelles nous avions déjà contractualisé à monter en puissance de production. Nous l’avons fait, avec l’idée d’exporter enfin ce savoir-faire. Mi-avril, le Président du Sénégal Macky Sall est venu à Bruxelles, ensuite tout est allé très vite. Grâce à la présence de l’Institut Pasteur implanté au Sénégal depuis 80 ans, le projet était viable. Il a fallu trouver les financements, monter les équipes. Imaginez, cela fait trois mois seulement jour pour jour et déjà cette usine est en train de sortir de terre ! On a monté les financements, la structure de la plateforme, réservé le terrain. Mettre sur place une usine de vaccins avec une première capacité de production espérée pour 2022, ce n’est pas rien !

C’est une mobilisation sans précédent, quand on sait que l'Afrique importe encore actuellement 99 % de ses vaccins ?
Oui, car si cet accord voit le jour grâce au concours de l’Union Européenne, de l’ensemble des partenaires, y compris des États-Unis et de la banque mondiale, nous revenons de loin. La dépendance des pays en développement est(...)


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