Test réussi pour le missile hypersonique de l'US Air Force
Les missiles hypersoniques font de plus en plus parler d’eux et l’armée russe les exploite même sur les champs de bataille en Ukraine. En tout cas, plusieurs de ces missiles ont été identifiés sur le terrain. Par ailleurs, l’aviation russe ne manque pas de trouver des occasions pour les montrer ostensiblement sous les ailes de ses avions et notamment à Kaliningrad, l’enclave russe donnant sur la mer Baltique. Capable de voler au-delà de Mach 5, l’arme hypersonique est plus difficile à détecter en raison de son évolution à des altitudes plus basses et de ses manœuvres en vol. Celles-ci rendent imprévisible la trajectoire du missile pour parvenir à l’intercepter. C’est bien pour cette raison que les armées se tournent vers des technologies à base de canon laser ou de railgun capables de tirer en rafales pour multiplier les chances de les atteindre. C’est d’ailleurs avec ce type d’équipement que le Japon compte protéger son territoire d’une attaque par missiles hypersoniques.
Chez les Américains, jusqu’à ce que les troupes russes envahissent l’Ukraine, c’était la recherche qui prédominait plus que leur déploiement opérationnel. Le conflit a donné « un coup de booster » à l’US Air Force pour que ces armements soient prêts dans les meilleurs délais. C’est ainsi que ce 14 mai, l’armée de l’air américaine a lancé et testé avec succès son missile hypersonique AGM-183A à partir d'un B-52H Stratofortress du 419th Flight Test Squadron.
La course à l’armement de pointe s’accélère
Il s’agissait de larguer le missile conçu par Lockheed Martin depuis l'aile du B-52. Un lanceur a ensuite propulsé le missile au-delà de Mach 5. Pour le reste, l’US Air Force n’a délivré aucun autre détail sur la vitesse de pointe, ou encore l’altitude. Tout ce que...