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Test de Bayonetta Origins : ma sorcière-mal aimée

Les fans ont à peine eu le temps de se remettre de Bayonetta 3 que Nintendo propose Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon. Un prologue exclusif à la Switch, d’un intérêt discutable.

Dans l’inconscient collectif, Bayonetta est la sorcière sexy toute vêtue de noir qui dézingue anges, démons et tout le toutim avec une grâce féline. Un objet de fantasmes, comme l’était Lara Croft dans ses premières aventures. Bayonetta 3, sorti fin 2022 sur Switch, n’a pas changé cette perception (hormis avec un mode censuré). C’est finalement ce que cherche à faire Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon, un opus qui lève le voile sur l’enfance de l’héroïne.

PlatinumGames pouvait difficilement faire cohabiter jeunesse et contenu sexualisé. Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon troque donc le « olé-olé un peu kitsch », cher à la saga, pour une vision plus proche du conte macabre (que ne renierait pas Tim Burton). Un revirement à 180 degrés qui assèche toute l’essence de Bayonetta. Par conséquent, on adore ou on déteste. Ce qui rend ce prologue terriblement vide, tant sur le fond que sur la forme.

Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon // Source : Nintendo
Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon // Source : Nintendo

C’est Bayonetta jeune, qui se bat avec un démon appelé Chouchou

Dans Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon,

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