La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 015,10
    -124,15 (-1,74 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 130,62
    -76,52 (-1,82 %)
     
  • Dow Jones

    32 237,53
    +132,28 (+0,41 %)
     
  • EUR/USD

    1,0764
    -0,0072 (-0,67 %)
     
  • Gold future

    1 981,00
    -14,90 (-0,75 %)
     
  • Bitcoin EUR

    25 543,61
    -678,19 (-2,59 %)
     
  • CMC Crypto 200

    597,33
    -21,06 (-3,41 %)
     
  • Pétrole WTI

    69,20
    -0,76 (-1,09 %)
     
  • DAX

    14 957,23
    -253,16 (-1,66 %)
     
  • FTSE 100

    7 405,45
    -94,15 (-1,26 %)
     
  • Nasdaq

    11 823,96
    +36,56 (+0,31 %)
     
  • S&P 500

    3 970,99
    +22,27 (+0,56 %)
     
  • Nikkei 225

    27 385,25
    -34,36 (-0,13 %)
     
  • HANG SENG

    19 915,68
    -133,96 (-0,67 %)
     
  • GBP/USD

    1,2230
    -0,0058 (-0,47 %)
     

Dans les territoires qui ont voté Macron, la rue veut un virage social du quinquennat

Photos: Hervé Ronne/Réa pour Challenges

A Quimper, élus, syndicalistes et citoyens se dressent contre la réforme des retraites. Une mobilisation importante qui ferait presque oublier que cette ville a voté à 74% pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle 2022. Justement, cette Bretagne modérée et réformiste milite pour de nouvelles réformes plus justes et plus vertes portées par le quinquennat. Une voie pour la sortie de crise.

La petite foule bigarrée s'est élancée de la place de la Résistance et a envahi les rives du canal de l'Odet. Drapeaux rouges de la CGT, chasubles orange de la CFDT, "gilets jaunes", anarchistes de la CNT, employés agricoles venus avec leurs brouettes et leurs râteaux, accompagnants scolaires AESH, membres du Parti socialiste, communistes révolutionnaires du NPA, petits retraités… A Quimper (Finistère), comme dans le reste de la France, le peuple de gauche s'est très largement mobilisé mercredi 7 mars contre la réforme des retraites. Entre 13.000 et 15.000 personnes ont défilé dans les rues de la cité bretonne, un record pour ce fief macroniste de 60.000 habitants, qui a voté à plus de 74% pour le chef de l'Etat au second tour de la dernière présidentielle.

Lire aussiPourquoi les syndicats sont les grands gagnants de la réforme des retraites

De toutes les villes de l'ouest de la France, Quimper est peut-être celle qui illustre le mieux le paradoxe breton. Dans la région phare du macronisme, celle de Richard Ferrand, l'ex-président de l'Assemblée, la mobilisation contre le projet gouvernemental ne faiblit pas.

Quelle mouche a piqué les Bretons? Réputés hostiles à toute forme d'extrémisme politique, façonnés par deux siècles de catholicisme social et de syndicalisme chrétien, le projet de loi réveille chez eux un sentiment d'injustice.

La concession de trop

"Dans ce territoire viscéralement attaché à la justice sociale et aux services publics, qui se vit encore largement comme périphérique, car tout à l'ouest de la France et de l'Europe, il y a un attachement à une forme d'équilibre qui se trouve percuté par la réforme", indique Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et enseignant à SciencesPo Rennes.

Pour beaucoup de manifestants, le recul de l'âge de départ à la retraite est la concession de trop. "Il ne faut pas sous-estimer la colère des Bretons, pointe Joël Le Dantec, secrétaire départemental de la CFDT. Il y a ici une concentration de problèmes: les sa[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi