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Tensions entre Facebook et les autorités israéliennes

JERUSALEM (Reuters) - Facebook s'emploie à retirer les contenus abusifs de ses pages, a déclaré dimanche le réseau social en réponse aux critiques d'Israël sur le manque de coopération de la société américaine face aux messages d'incitation à la violence.

Confronté depuis dix mois à une vague d'agressions palestiniennes, le gouvernement de Benjamin Netanyahu accuse Facebook d'entretenir le climat de violence et prépare un projet de loi qui lui permettrait d'ordonner aux réseaux sociaux de retirer les contenus jugés menaçants pour la sécurité d'Israël.

Accentuant la pression sur le groupe, le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, a accusé samedi Facebook de "saboter" le travail de la police en ne coopérant pas aux enquêtes sur des suspects potentiels en Cisjordanie occupée et en "fixant des critères très élevés pour retirer les contenus et messages incitant à la violence".

Sans répondre directement à ces accusations, Facebook a déclaré dimanche dans un communiqué qu'il consultait étroitement les autorités israéliennes.

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"Nous travaillons régulièrement avec les organismes de sécurité et les décideurs politiques à travers le monde, y compris en Israël, pour nous assurer que les utilisateurs connaissent la manière de faire un usage sûr de Facebook. Il n'y a pas de place pour les contenus qui prônent la violence, les menaces directes, les discours terroristes ou de haine sur notre plate-forme", a souligné le réseau social.

"Nous avons un ensemble de normes destinées à aider les utilisateurs à comprendre ce qui est autorisé sur Facebook, et nous les invitons à envoyer des signalements lorsqu'ils repèrent des contenus dont ils estiment qu'ils violent ces normes, afin que nous puissions examiner chaque cas et réagir rapidement."

Gilad Erdan, qui a invité les Israéliens à "submerger" le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg de messages pour l'inciter à changer de politique, développe quant à lui ses critiques dimanche dans une interview au quotidien Yedioth Ahronoth.

Sur 74 "messages particulièrement incitants et extrémistes" qu'Israël a portés à l'attention de Facebook, 24 ont été retirés, dit-il.

"Le gros problème est en Judée-Samarie, car Facebook ne reconnaît pas le contrôle d'Israël là-bas et n'est pas disposé à fournir des informations", ajoute le ministre en employant le terme biblique utilisé par Israël pour désigner la Cisjordanie, occupée depuis 1967 et où les Palestiniens, avec le soutien de la communauté internationale, cherchent à installer un Etat.

(Dan Williams; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)