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"Taxons davantage les véhicules chinois !"

Challenges - N. Meunier

"Il faut changer la donne et bâtir un IRA (Inflation Reduction Act américain) européen", explique à Challenges Marc Mortureux, directeur général de la PFA qui rassemble les acteurs de la filière auto française. Les voitures européennes sont plus taxées en Chine que les autos chinoises en Europe. Les Etats-Unis appliquent, eux, 27,5% de droits de douane aux produits chinois.

La Plate-forme automobile française (PFA) veut croire au "made in France". Rude gageure, alors que le déficit de la balance commerciale française automobile a frisé pour la première fois les 20 milliards d’euros l’an dernier, selon les douanes. La production est pour sa part au niveau de 1973, soit 1,37 million de véhicules en 2022, d’après IHS Markit. "Le made in France a un avenir, mais il y a deux conditions", explique à Challenges Marc Mortureux, directeur général de la PFA qui rassemble tous les acteurs de la filière.

Premier préalable : "il faut changer la donne et bâtir un IRA (Inflation Reduction Act américain) européen." L’IRA est un programme de soutien à l’économie américaine aux forts relents protectionnistes, concocté par le président Joe Biden. "Il n’est pas normal qu’un véhicule chinois soit taxé à 10% à l’entrée en Europe alors qu’un modèle européen est taxé à 15% en Chine, et ce, sans parler des barrières non tarifaires", insiste Marc Mortureux. Mieux : aux Etats-Unis les "taxes sont de 27,5% pour les produits chinois, une mesure édictée par Donald Trump et non remise en question par l’administration actuelle", insiste le directeur général. Celui-ci ajoute : "notre message, c’est faisons comme les Américains et taxons davantage les véhicules chinois !" La France sera-t-elle entendue ? Voire.

Ouverture de zones franches vertes

Le tout puissant patron du groupe Volkswagen, Oliver Blume, avait à la mi-février plaidé la cause de la… Chine. Le président du directoire du deuxième constructeur mondial, qui s’était rendu dans le pays en début d’année, expliquait alors : la Chine "est un moteur technologique pour le secteur automobile mondial (...) Cela garantit également l'emploi en Allemagne." Des déclarations claires faites devant le chancelier Olaf Scholz. La Chine étant le premier partenaire commercial de l’Allemagne, il y a peu de chances que Berlin plaide avec la France pour une plus forte taxation des produits de l’ex-Empire du milieu ! En Allemagn[...]

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