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Taxe sur les transactions financières : feu vert du Parlement européen

Des incertitudes demeurent quant à l'affectation des fonds récupérés. Les Anglais, eux, ne veulent pas en entendre parler.

Le Parlement européen a donné mercredi son feu vert à la coopération renforcée décidée par onze pays de l'UE pour instaurer une taxe sur les transactions financières, malgré les incertitudes entourant l'affectation des fonds récupérés. Les élus ont approuvé cette coopération entre 11 pays par 533 voix contre 91 et 32 abstentions. Il s'agit de la première coopération renforcée dans le domaine de la fiscalité, où toutes les décisions requièrent l'unanimité, a rappelé le socialiste espagnol Antolin Sanchez Presedo .

"Il faut faire sauter le verrou de l'unanimité en matière fiscale et cette coopération renforcée est la première occasion, mais il en faudra d'autres", a renchéri l'élu vert belge Philippe Lamberts. L'initiative a été soutenue par tous les groupes politiques du Parlement européen, à l'exception notable des eurosceptiques britanniques, préoccupés par les incidences sur les États non participants, car la taxe est transfrontalière.

Intérêt nouveau des Pays-Bas pour la taxe

"J'espère que (David) Cameron saura protéger la City de toute incidence de cette taxe", a souligné la Britannique Marta Andreasen (UKIP) au cours du débat. La France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Slovénie, l'Autriche, la Grèce, l'Italie, l'Espagne, la Slovaquie et l'Estonie sont les premiers signataires de cette coopération renforcée. "D'autres pays envisagent de la rejoindre", a noté le commissaire européen à la Fiscalité, Algirdas Semeta, sans les identifier.

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Les Pays-Bas, jusqu'ici ouvertement réticents, ont manifesté récemment leur intérêt et pourraient rejoindre le club. Après l'approbation du Parlement européen, il ne manque plus que celui des États de l'Union européenne pour permettre à la Commission de présenter une proposition.



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