Tatouage : prenez garde aux petits prix... qui cachent de vrais risques pour la santé

ilovetattoos/Pixabay

“Propose des tatouages pas chers.” Une proposition alléchante… qui nous met directement en alerte. En discutant avec Mario*, à l’origine du post sur un groupe Facebook de tatoueurs, notre suspicion se confirme : il se déplace “chez le client seulement”. La pratique est formellement interdite pour des raisons d’hygiène, mais Mario ne s’en inquiète pas.

On les appelle les “scratcheurs” dans le milieu. Des tatoueurs non déclarés qui pratiquent des tatouages, souvent de mauvaise qualité, dans des conditions d’hygiène catastrophiques. Ils officient dans leur cuisine, en soirée ou chez le client, avec un kit acheté sur Amazon. C’est le retour du “fait maison”.

En 2021, un Français sur cinq avait succombé au moins une fois à l’aiguille et le chiffre ne cesse d’augmenter. Puisque la demande est en croissance, l’offre suit la même courbe : d'une vingtaine de salons de tatouages ouverts en France dans les années 80, il y en avait plus de 5.000 en 2018, selon une estimation du Syndicat national des artistes tatoueurs (SNAT).

Forcément, qui dit emballement, dit dérives. Car derrière la tendance se cache un business florissant aux contours flous, qui suscite l’intérêt de praticiens peu scrupuleux. Le SNAT estime que plus de la moitié des tatoueurs sont clandestins, jusqu’à 60% selon l’association Tatouage & Partage, même si la part est difficile à mesurer puisqu'ils sont justement invisibles aux yeux de la société. Le contexte sanitaire lié au Covid-19, qui a conduit les tatoueurs à fermer (...)

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