Tactique : l’Inter, l’art du scénario
Repartie de la première manche avec un succès mérité (2-0) et un clean sheet, le septième en onze matchs de C1 cette saison, l’Inter de Simone Inzaghi brille dans cette Ligue des champions par sa capacité à dicter le scénario des rencontres. Le match aller face au Milan en a été une nouvelle preuve, rebelote au retour ?
Alors, Simone, ce derby ? Les mains posées de chaque côté du micro tendu sous son nez, Inzaghi a planté son regard dans ceux de ses visiteurs : « Cette fois, ce n’est pas un derby, mais LE derby. Nous savons tous ce que ce match représente pour nous, pour notre club, pour nos supporters, mais il ne doit pas y avoir de peur. Il faudra de l’unité, comme il y en a eu tout au long de notre parcours. Nous nous sommes parfois pris dans les bras, d’autres fois, nous avons été en colère, mais en tant qu’équipe, nous avons toujours fait bloc pour vivre ces soirées de la meilleure façon possible. » Et le lendemain, comme par magie, l’affaire s’est répétée : l’Inter s’est pointée face à sa proie – le Milan – et a réussi à lui imposer le scénario qu’elle avait choisi, un exploit déjà réussi avec brio contre d’autres adversaires (le FC Porto et Benfica) lors des tours précédents. Il y a une semaine, à San Siro, la bande de Simone Inzaghi a ainsi fait un peu plus que seulement remporter sa demi-finale aller de Ligue des champions (2-0) face à un voisin déjà reparti battu de leurs deux précédents dîners (3-0 en finale de la Supercoupe d’Italie mi-janvier, 1-0 en championnat début février). Elle lui a donné une leçon de gestion avec et sans ballon, mais aussi de maturité, confirmant le grand talent de Simone Inzaghi pour lire les rencontres et préparer des plans au millimètre pour les faire basculer dans son sens. Humble, le technicien est ensuite venu après le match louer ses joueurs – « ils ont eu la bonne approche » – avant de saluer « une première mi-temps extraordinaire » et une soirée « positive » qui permet à ses hommes d’attaquer la manche retour dans la même configuration qu’au palier précédent face au Benfica, même si le cadre est cette fois naturellement différent.
Peu de choses qui tombent des poches…
Federico Dimarco, le Pazzo de l’Inter
Top 10 : les doigts d’honneur dans le foot
Inscris ton équipe à la 14e édition des TOURNOIS DES ANNÉES 2000 !