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Téléconférence européenne sur la Grèce

par Robert-Jan Bartunek

BRUXELLES (Reuters) - Une téléconférence entre responsables de l'Union européenne est programmée vendredi soir pour faire le point sur les négociations en cours entre la Grèce et ses créanciers internationaux en vue d'un nouveau plan de renflouement financier, le troisième depuis le début de la crise, il y a plus de cinq ans.

Conformément à l'accord conclu le 13 juillet à Bruxelles, Athènes, les institutions européennes (Commission, Banque centrale européenne et Mécanisme européen de stabilité, le fonds de sauvetage de la zone euro) et le Fonds monétaire international discutent d'un plan qui pourrait atteindre 86 milliards d'euros et empêcher que la Grèce fasse défaut sur sa dette.

L'objectif est d'obtenir le paiement d'une première tranche d'ici au 20 août, échéance du remboursement d'obligations à la BCE. Mais l'Allemagne veut évtier toute hâte dans les négociations, préconisant plutôt l'option d'un prêt-relais qui donnerait le temps d'arrêter dans le détail les conditions d'un troisième plan d'assistance financière.

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Jeudi, lors d'un entretien bilatéral en marge de l'inauguration de l'extension du canal de Suez, en Egypte, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président François Hollande sont convenus pour leur part qu'un nouvel accord devait être conclu peu après le 15 août.

"L'objectif serait que le programme qui est en cours de négociation puisse déboucher à la fin du mois d'août. Nous savons que c'est difficile mais nous devons faire en sorte que les conditions qui ont été posées puissent être réunies, dans un bon esprit", a dit le président français à la presse avant sa rencontre, ajoutant que les discussions allaient "dans le meilleur des sens".

A Athènes, la porte-parole du gouvernement grec a souligné vendredi que le "climat" des négociations était bon et que le gouvernement espérait être en mesure de soumettre un projet d'accord au vote des députés le 18 août. "C'est le calendrier et je pense qu'il sera suivi", a dit Olga Gerovasili en réponse à une question posée par la radio Parapolitika.

"UN CRÉDIT-RELAIS VAUT MIEUX QU'UN PROGRAMME MAL CONÇU"

La Commission européenne a elle aussi estimé que les discussions se poursuivaient "de manière satisfaisante".

Sa porte-parole, Mina Andreeva, a ajouté qu'il ne fallait pas attendre de la téléconférence de vendredi soir "des décisions particulières" même si, a-t-elle ajouté, des négociations ont débuté sur la rédaction d'un nouveau mémorandum encadrant le déblocage d'une nouvelle aide financière.

De sources européennes, on précise que cette téléconférence réunira des représentants des ministères des Finances des 28 Etats membres de l'UE. En fonction de l'avancement des négociations à Athènes, une réunion téléphonique des ministres des Finances de la seule zone euro pourrait se tenir la semaine prochaine.

A Berlin, selon la presse allemande, le gouvernement Merkel met en garde ses partenaires contre toute solution hâtive et préconise plutôt un simple crédit-relais afin de gagner du temps et négocier dans le détail le troisième plan d'aide octroyé à la Grèce depuis mai 2010.

"Un programme qui doit durer trois ans et qui représente plus de 80 milliards d'euros a besoin de bases vraiment solides. Un nouveau crédit-relais vaut mieux qu'un programme mal conçu", a dit une source du ministère des Finances citée vendredi par le quotidien Süddeutsche Zeitung.

Athènes ne veut pas de cette formule. "Nous n'accepterons pas de nouvelles 'actions préalables' en échange d'un petit prêt-relais. Nous voulons qu'un accord final soit signé et nous verrons alors ce qui est nécessaire pour le versement de 25 milliards d'euros en guise de première tranche", a déclaré mercredi Nikos Filis, porte-parole du groupe parlementaire Syriza, sur la chaîne de télévision publique ERT.

(avec Jeremy Gaunt à Athènes, Elizabeth Pineau à Paris et Gernot Heller à Berlin, Benoît Van Overstraeten et Henri-Pierre André pour le service français)