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Témoignage. ‘‘Aller d’un quartier à un autre à Toronto, c’est un peu changer de vie’’

Après des études à Paris et à Buenos Aires, Guillaume Ingrand, 33 ans, a quitté la France pour poursuivre sa carrière d’analyste commercial à Toronto et y vivre une expérience bilingue qu’il ne regrette absolument pas, malgré la pandémie.

Courrier Expat : Qu’est-ce qui vous a motivé à traverser l’Atlantique pour rejoindre le Canada en 2017 ?

J’avais déjà travaillé quatre, cinq ans à Paris et je voulais avoir une nouvelle expérience. Avec ma copine, on était très motivés pour tester le Canada, surtout pour le côté anglophone et francophone. Je suis arrivé ici avec un statut de résidence permanente que j’ai fait valider à l’aéroport. C’est plus simple pour trouver du travail parce que ça rassure plus un employeur qu’un visa à court terme.

Toronto est considéré comme la ville la plus multiculturelle du monde. La moitié de ses habitants sont nés à l’extérieur du Canada et on y parle 140 langues. Peut-on facilement vivre en français dans la capitale de l’Ontario ?

Je ne pense pas qu’on puisse vivre uniquement en français à Toronto. Il faut l’anglais. Même pour les services qui sont censés pouvoir être donnés en français, on se rend compte que parfois c’est difficile. Par exemple, pour ServiceOntario [guichet de services gouvernementaux], la personne devant parler français n’est souvent pas là. Il faut vraiment parler anglais, sinon on va se sentir isolé.

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Y trouvez-vous quand même votre compte comme expatrié français ?

Je ne suis pas venu à Toronto pour parler français. Je trouve que le côté multilingue et multiculturel est intéressant. C’est ce qui nous a donné envie de venir ici. En fait, on croise très peu de Canadiens francophones. Les gens qui parlent français avec moi sont d’autres Français ou des gens venus d’Europe ou d’Afrique.

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Qu’est-ce qui vous plaît à Toronto ?

J’aime bien

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