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Le télétravail est plus répandu dans le privé que dans le public, selon ce sondage

Le télétravail, une pratique devenue courante pour de nombeux français. (Photo: FG TRADE VIA GETTY IMAGES)
Le télétravail, une pratique devenue courante pour de nombeux français. (Photo: FG TRADE VIA GETTY IMAGES)

TÉLÉTRAVAIL - Si Jean Castex recommandait le 6 décembre dernier le passage de deux à trois jours de télétravail par semaine “partout où c’est possible”, la pratique peine encore à s’imposer dans certains secteurs comme l’indique un sondage paru ce mardi 14 décembre.

La deuxième édition du Baromètre Wimi-Ipsos consacrée au télétravail dans la fonction publique, dresse un nouveau comparatif explicite entre secteur privé et secteur public sur cette nouvelle pratique encouragée suite à l’arrivée du Covid-19 dans la vie des Français.

Réalisé pour la deuxième année consécutive auprès de 1000 actifs (répartis équitablement en secteurs privé et public) qui travaillent tous les jours ou plusieurs jours par semaine au bureau, le sondage met en exergue le fossé qui sépare encore privé et public sur la question.

Six sur dix ne télétravaillent jamais

Un premier constat semble clair: le basculement de la fonction publique dans le travail à distance est moins rapide que dans le privé. Selon ce sondage, six agents publics sur dix (58%) ne font jamais de télétravail contre seulement 42% des salariés du privé. Les agents de la fonction publique sont même deux fois moins nombreux (8%) que les salariés du privé (16%) à télétravailler plus de deux jours par semaine. D’ailleurs, un sentiment de “retard” sur le secteur privé est partagé par 69% des actifs du secteur public sur la question du télétravail.

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Des chiffres qu’il faut toutefois relativiser et qui peuvent s’expliquer par la nature même de certains métiers au sein de la fonction publique pour qui le travail à domicile est simplement incompatible avec leur profession, comme les enseignants ou les médecins en milieu hospitalier.

L’enquête révèle également de fortes disparités entre les différents versants de la fonction publique. Si 53% des agents de la fonction publique de l’État déclarent travailler au moins occasionnellement, ils ne sont que 35% dans la fonction publique territoriale et 23% pour ceux de la fonction publique hospitalière.

Un avant et un après Covid

Pourtant, le télétravail semble rentrer dans les mœurs des agents de la fonction publique. 62% d’entre eux reconnaissent que la crise du coronavirus a durablement impacté le travail dans leur organisation, un chiffre renforcé encore par le nombre d’actifs du public qui travaillent maintenant au moins une fois par semaine depuis chez eux: 32% aujourd’hui contre 13% avant la crise sanitaire, selon les chiffres de 2020.

À la question “À quelle fréquence pratiquez-vous ou pratiquiez-vous le télétravail (au moins occasionnellement)”, ils n’étaient que 22% des agents publics avant le premier confinement, contre 42% aujourd’hui. L’étude montre même que “dans l’idéal” ils sont 7 agents sur 10 à vouloir tendre vers cette pratique, au moins de manière occasionnelle.

Mais si 56% des agents de la fonction publique estiment que le télétravail a changé l’organisation du travail dans le bon sens, la pratique se heurte à plusieurs facteurs inhérents au secteur public et qui peuvent expliquer en partie l’écart entre secteurs privé et public. Parmi les freins mis en lumière par cette étude, on retrouve également le manque d’équipement souligné par près d’un agent de la fonction publique sur deux (contre seulement 30% dans le secteur privé), ainsi que la question de la cybersécurité.

Et même si la crise du coronavirus a accéléré la transformation des administrations, il reste encore du chemin. Car même si un accord a été trouvé durant l’été pour aller jusqu’à trois jours par semaine le télétravail, près de la moitié des sondés révèlent ne pas savoir qu’il existe. Il avait pourtant été salué en grande pompe par leur ministre de tutelle, Amélie de Montchalin, le 1er septembre dernier, le qualifiant même de “révolution” et qui estimait qu’il fallait “récuser l’idée d’une fonction publique forcément figée, suiviste et en retard”.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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