Suzuki Swace 140 hybride: le meilleur de... Toyota
ESSAI AUTO DU WEEK-END. Non, ce n'est pas une Toyota. Et pourtant! Ce clone du break Toyota Corolla hybride en reprend toutes les qualités. Cette voiture homogène, douce, spacieuse, confortable, sobre, vient d'évoluer. Elle grimpe en puissance et devient nettement plus agréable à conduire.
Un tour de passe-passe habituel chez les Japonais, qui s’échangent leurs modèles depuis très longtemps. La commercialisation d’une Toyota Corolla break sous le nom de Suzuki Swace ne choque donc personne dans les sphères dirigeantes des constructeurs nippons. La Swace cohabite d’ailleurs chez Suzuki avec l’Across, un clone du Toyota RAV4 hybride rechargeable. Heureusement, ces deux véhicules n’empêchent pas Suzuki de développer sa propre gamme de petits véhicules, qui comprend toujours la mini Ignis, la citadine Swift, le micro 4x4 Jimny et les SUV Vitara ainsi que S-Cross. La Swace doit son existence en Europe à la volonté de Suzuki d’y abaisser ses rejets moyens de CO2. Avoir un break compact hybride est donc utile à cet égard. Et quoi de plus simple que de s’adresser à son actionnaire (à hauteur de 5%) ?
Les différences n’existent… pas. Cette Swace ne se distingue en rien de la Corolla break. A part le logo. Pas grave, car la Corolla fait heureusement exception dans la gamme Toyota, avec un dessin classique, fluide et plutôt équilibré. Loin des boursouflures et excroissances en tous genres qui affectent les autres modèles du numéro un mondial, comme les Yaris, C-HR ou autres RAV4 ! Mais on déplorera que la carrosserie, surtout les boucliers, ne soit absolument pas protégée contre les petits chocs. La belle peinture va vite s'écailler.
Ce break est discret à l’extérieur comme à l’intérieur. On remarque son habitabilité accueillante, tout comme son coffre logeable (près de 600 litres). Le volume peut d’ailleurs doubler en rabattant les dossiers (60-40). La position de conduite est bonne et l’ergonomie soignée. Avec des commandes et des boutons repérables sans difficultés - sauf ceux actionnés depuis la jante du volant. Malheureusement, comme toujours chez Toyota, la rigueur de fabrication s’accompagne d’une extrême tristesse. C’est tout noir dans l’habitacle, avec des revêtements de sièges rugueux et laids. Même si leur solidité ne peut être mise en doute. Il n’y [...]
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