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Surchauffe à la pompe

La vigueur de la reprise mondiale se répercute sur les prix des matières premières, en particulier ceux du baril de pétrole et des carburants.

Jamais le gazole n’avait coûté aussi cher. Il faut désormais débourser 1,55 euro par litre. Les autres carburants atteignent aussi des plus hauts historiques. Le baril de pétrole, comme nombre de matières premières, n’échappe pas au rattrapage qui se prolonge. Lors du premier confinement, au printemps 2020, l’effondrement de la demande avait fait plonger les cours à tel point qu’à New York, le 20 avril 2020, le brut américain avait dévissé sur les marchés à terme, passant même en territoire négatif. Depuis, il est remonté en flèche.

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Échaudé par la révolte des gilets jaunes qui s’était déclenchée à l’automne 2018, alors que les niveaux de prix n’étaient pas aussi élevés, et déterminé à ne laisser aucun sujet s’embraser, le gouvernement cherche la parade. Il a bien tenté de demander un effort aux distributeurs. L’Union française des industries pétrolières a rétorqué que la marge nette n’était que de 1 centime. Michel-Édouard Leclerc s’est, lui, mis à vendre sans marge et insiste pour que l’État baisse les taxes, qui comptent pour plus de la moitié du prix à la pompe. Alors que les recettes de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques sont attendues à 17,5 milliards en 2021, avec une progression de 35 % due à la vigueur de la reprise, l’exécutif souligne qu’une diminution de cette taxe de 5 centimes par litre ne changerait pas grand-chose pour l’automobiliste mais coûterait 2,5 milliards aux finances publiques. Au ministère de la Transition écologique, on résume : « Ce serait envoyer un mauvais signal à l’écologie et créer un précédent pour les hausses futures. L’idée d’un chèque, comme(...)


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