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Le superyacht laboratoire du futur

En 2025, il pourrait être le navire le plus perfectionné sur le marché. Mais à visée écologique. Des chercheurs y travailleront sur le climat, financés par de riches passagers qui y séjourneront pour 2,5 millions d'euros pendant dix jours.

Au début, on n’y croit pas. Encore un projet fou mais utopiste. Et puis on regarde d’un peu plus près. Son concepteur, Aaron Olivera, a été président d’une vraie compagnie du secteur, Royal Falcon Fleet, et a investi 4,15 millions d’euros sur six ans pour étudier la faisabilité de son projet. Il s’est entouré de partenaires crédibles (Iddes Yachts, NED-Project, IBM, Ivan Salas Jefferson pour le design…) et mise sur une technologie de propulsion révolutionnaire, et propre, dans laquelle Bill Gates a investi via TerraPower : un réacteur nucléaire à sel fondu. Si cette technologie se révélait indisponible à la date du lancement, le navire, baptisé « Earth 300 », débuterait sa navigation en utilisant un carburant synthétique à zéro émission.

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Ce n'est ni un bateau de croisière, ni un superyacht, ni un navire d'exploration. C'est tout cela à la fois

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Ce bateau est destiné à devenir un laboratoire flottant pour scientifiques, chargés d’étudier les conséquences du réchauffement climatique dans les zones polaires. Ils seraient 160 à travailler en permanence dans 22 laboratoires situés au cœur de la sphère de 13 étages, sur le pont avant. À cela s’ajouteraient 165 membres d’équipage et 40 « touristes » déposés en hélicoptère et déboursant une fortune pour s’offrir une croisière scientifique, ce qui permettrait d’engranger les revenus nécessaires au fonctionnement annuel du bateau. Le pari paraît audacieux : 166 000 euros pour aller dans l’espace, pourquoi pas ? 2,5 millions d’euros pour sillonner les glaces, fût-ce à bord d’un navire futuriste ? À voir.

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Le concepteur affirme que son business plan a été validé par une société financière fiable, KPMG, et que(...)


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