Mort d’Alain Delon : qui de l'entourage peut prétendre à son héritage ?

Anthony Delon avait malheureusement raison, lorsqu'en début d'année il déclarait sur le plateau de BFMTV que «ce Noël (2023, NDLR) est le dernier de mon père». Atteint d'un lymphome aux poumons, après avoir été victime en 2019 d'un AVC, Alain Delon s'en est allé dimanche 18 août à l'âge de 88 ans. Avant sa mort, l'acteur mythique était revenu, malgré lui, sur le devant de la scène, du fait de litiges familiaux entre ces enfants concernant la succession. Maintenant que l'inéluctable est arrivé, la question de l'héritage reste ouverte : Qui peut y prétendre ? Qui aura quoi ? Dans un climat familial tendu, la réponse est loin d’être évidente.

Tout d'abord, qu’entend-on par héritage? Ceux qui peuvent prétendre à une succession sont les enfants, bien sûr, leurs descendants, mais aussi les parents dits collatéraux, c’est-à-dire les oncles, tantes, cousines et cousins. En cas de pacs ou de mariage, le conjoint du défunt a naturellement des droits.

Concernant l’héritage du clan Delon, ce que l’on sait à se résume au partage de la fortune entre ses enfants. Alain Delon a souhaité que sa préférence pour sa fille Anouchka, exécutrice testamentaire, perdure après sa mort, en lui attribuant 50% de sa fortune. Ses deux autres fils (reconnus) Anthony et Alain-Fabien toucheront respectivement 25% de l’héritage. C’est la part réservataire minimale à laquelle tout enfant à droit. La loi française ne permet pas de déshériter ses enfants, sauf si le parent décédé réside à l'étranger. Là, la loi étrangère (...)

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