Le Starship a eu un autre problème : il n’a pas explosé au bon moment
Dix jours après le premier vol d’essai du Starship dans sa version complète, Elon Musk a donné quelques éléments supplémentaires. Le fondateur de SpaceX a notamment révélé que l’autodestruction de la fusée n’a pas marché comme prévu
C’est une mesure de sécurité pour les fusées. Quand les choses tournent mal, la salle de contrôle au sol a la possibilité d’envoyer un signal pour commander l’autodestruction d’un lanceur. Dans certaines circonstances, l’ordinateur de bord peut aussi procéder à l’explosion du véhicule, en cas de défaillance grave de la structure, par exemple.
Le Starship, lors de son vol d’essai, était, lui aussi, équipé de ce mécanisme. Une disposition d’autant plus nécessaire qu’il s’agissait justement d’un test, où tout peut mal tourner. Il s’avère néanmoins qu’il n’a pas fonctionné comme prévu. C’est ce qu’a dévoilé Elon Musk au cours du week-end, lors d’un « Twitter Spaces », une conférence audio organisé sur le réseau social.
Une autodestruction qui ne marche pas tout de suite
« C’est après 85 secondes de vol que les choses ont vraiment commencé à se gâter », a relevé Elon Musk, cité par le New York Times. La fusée, faute de parvenir à maintenir le cap dans la bonne direction, a commencé à prendre une trajectoire aléatoire. Cela s’est vu en vidéo, mais aussi sur les photos prises sur place, montrant un lanceur allant dans tous les sens.