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Stabilité des Bourses européennes à la mi-séance

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les Bourses européennes restent stables jeudi à mi-séance, à des plus bas d'un mois, et Wall Street s'annonce en léger recul - tandis que l'euro se rapproche de la barre de 1,40 dollar - dans un climat d'aversion au risque face à la crise ukrainienne et après de nouveaux signes de ralentissement en Chine.

L'économie chinoise a fortement ralenti au cours des deux premiers mois de l'année, la croissance de l'investissement, des ventes de détail et de la production industrielle étant tombée à son plus bas niveau depuis plusieurs années.

Alors que huit mille cinq cents soldats russes participent à des manoeuvres près de la frontière avec l'Ukraine, la chancelière allemande Angela Merkel a lancé une mise en garde ferme à Moscou et l'OCDE a reporté les travaux d'adhésion de la Russie.

À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,14% à 4.300,16 points vers 12h GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,16% et à Londres, le FTSE cède 0,22%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est inchangé.

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Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,19% à 0,33% et l'indice MSCI mondial prend 0,14%.

Aux valeurs, Peugeot prend 1,5%, deuxième plus forte hausse du SBF 120. La famille Peugeot se serait ralliée à la candidature de Louis Gallois à la présidence du constructeur automobile, rapporte Le Figaro.

L'indice automobile européen gagne 1,2%, alors que Volkswagen, qui prévoit de vendre plus de 10 millions de véhicules dans le monde cette année, prend 3%.

Delhaize abandonne 7,2% à la suite d'un avertissement sur ses résultats du premier trimestre

Wm Morrison chute de 9,1%, plus forte baisse du Stoxx 600, après avoir fortement abaissé ses perspectives, entraînant l'indice du secteur de la distribution en Europe en baisse (-1,5%).

Lufthansa bondit de 5,6% après s'être déclarée confiante dans sa capacité à atteindre les objectifs fixés par son plan de restructuration, après un bénéfice supérieur aux attentes au quatrième trimestre.

L'euro poursuit sa hausse et se dirige vers la barre psychologique de 1,40 dollar, dopé par perspective de voir les capitaux continuer à affluer en Europe et par la décision de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière de ne pas prendre de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire.

"Les messages politiques et les indicateurs soutiennent l'euro et nous pensons que cela va permettre à la monnaie unique de continuer à s'apprécier", estime Ian Stannard, responsable de la stratégie chez Morgan Stanley à Londres.

Dans des marchés en quête de sécurité, le yen poursuit sa hausse face au dollar et le franc suisse a atteint un pic de deux ans et demi, alors que l'or se traite à 1.368,50 dollars après avoir inscrit un pic de six mois à 1.374,85.

Sur le marché obligataire, l'Irlande a réussi son retour sur les marchés financiers après trois ans et demi d'absence, ayant pu vendre comme prévu un milliard d'euros d'obligations souveraines à 10 ans à un rendement de 2,967%. Sur le marché secondaire, le rendement est tombé à un plus bas record de 3,1% après avoir dépassé les 15% en 2011 pendant sa plan de sauvetage.

Sur le front du pétrole, le Brent se stabilise au-dessus des 108 dollars le baril, après ses pertes de la veille, pris entre les craintes de perturbation de l'approvisionnement avec la crise ukrainienne et les mauvais chiffres chinois.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)