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Soutien militaire à l'Ukraine, pourquoi il faut enfin en débattre

GLEB GARANICH

EDITORIAL - Pour notre éditorialiste, le chef d'Etat et chef des Armées doivent expliquer clairement aux Français ce qui est en jeu dans le soutien apporté à l'Ukraine agressée par la Russie. Car pour lui, le malaise causé par ce trouble démocratique s'accroît chaque jour, et l'absence de débat l'aggrave.

Temps, plus que temps, que les politiques débattent au grand jour de la portée comme de la dimension de notre engagement. Le malaise chaque jour s'accroît de ce trouble démocratique que cette absence de débat aggrave. Nous ne sommes pas cobelligérants mais nous fournissons des armes, lourdes, au secours d'un peuple à l'exemplaire courage. Nous participons d'un engrenage, d'une escalade militaire dont chaque étape mériterait pour le moins d'être éclairée.

Donner du sens à la solidarité, face au risque de lassitude

Expliquée. Discutée. Notre solidarité ne saurait être mégotée, mais elle demande à être justifiée, argumentée. Il n'est de conflits qui n'entraînent de sacrifices, encore faut-il les comprendre pour les accepter. Les transcender. Si on ne leur donne pas sens, on paiera l'addition politique très cher. Certes, l'opinion reste très majoritairement acquise à la cause de l'agressé.

Mais ce soutien, comme dans les autres pays, s'érode puisqu'il est passé en un an de 82% à 64% selon l'Ifop. Cet effritement doit mettre en garde sur le risque de lassitude, alors même que Vladimir Poutine compte précisément sur la versatilité des opinions. Le temps joue, croit-il, pour lui car nous en viendrons à nous détourner des efforts requis pour défendre ce peuple voisin qui n'est pas nous. Sauf que les Ukrainiens sont nos frères.

Mais si on ne nous explicite pas la profondeur de cette fraternité, si on ne nous fait pas partager cette idée essentielle qu'ils se battent aussi pour nous, alors l'opinion pourrait se détourner. Le travail d'explication et de conviction s'impose d'autant plus que travaillent à couvert les forces obscures des extrêmes (de droite et de gauche) pro-poutiniennes. Celles-ci n'osent plus prendre parti ouvertement pour la Russie, mais la campagne qu'elles mènent de concert contre les livraisons d'armes à l'Ukraine est une autre façon de soutenir les ennemis de Kiev. Nos ennemis.

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Risque de troisième gu[...]

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